80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Gardez le tronc, jetez les branches ! En obéissant à cet unique mot d?ordre, pour résister à la vacherie de l?époque qui déjante et suppléer à la disette des âmes, j?ai raclé jusqu?à l?os ces dix nouvelles.
Dans ma tête, elles fredonnaient d?un continent à l?autre la chanson triste et désopilante de gens de toutes les peaux, de toutes les confessions et de tous les pays ? des types, des femmes ou des gosses ? agités par les tracasseries de leurs démangeaisons personnelles, par les turpitudes du moment, par le chômage, par l?enfance, l?obésité, l?alcoolisme, la guerre, les drames de la vie conjugale, ou tout simplement taraudés par une solide envie de baiser.
J?ai gardé le tempo des personnages, j?ai préservé la scansion de leur folie intérieure. J?ai voulu qu?ils balancent et qu?ils swinguent au rythme de leurs obsessions.
Ils ont été pour ainsi dire gourmands de mon énergie. Sans doute parce qu?ils faisaient irruption dans l?imaginaire d?un écrivain en un moment de l?hiver de son existence où l?incapacité d?aimer comme un jeune homme, sa rugissante envie de mordre encore la vie et l?approche de la mort aiguisaient l?acuité du regard.
D?un mot, j?ai réveillé ce qui bouge toujours en moi.
Si on s?aimait ?J.V.
ce qui se fait de mieux dans le domaine de la nouvelle aujourd'hui
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année