80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'auteur a beau être très grand, c'est l'enfant en lui que ce solitaire tente inlassablement de retrouver par effleurements successifs et mesurés aux choses et aux êtres. Par métamorphoses aussi, qui font du poète un visiteur, un chasseur de papillons, un poseur de papier peint, un inventeur de citations, un bricoleur d'intérieur, un laveur de temps, un ramasseur de débris, un colleur d'espoir, un chasseur de vautours et vautour lui-même, une chaise roulante, un oiseau en cage, un chien, un paysage, un survivant penché. Coupé en deux, il se débarrasse régulièrement de ce qui l'excède, lâchant ses appuis comme on largue les amarres, une autre partie de lui-même entièrement offerte au vent des émotions et des mots guettant l'émergence d'un moi profond - d'un secret ? Immobile, il semble à l'affût d'une sorte de pêche miraculeuse, sans cesse retardée. Bientôt le petit homme fait une place à l'excroissance des souvenirs. Ainsi lesté, il peut enfin se libérer. Seules certitudes : sa part d'animalité et la nécessité d'écrire quotidiennement dans un silence paradoxal et apaisant avec la promesse que « les oeuvres échouent un jour quelque part ».
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