"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La littérature féministe de l'Afrique noire a connu ses débuts dans l'univers romanesque francophone avec la publicaton du document de la Sénégalaise Awa Thiam, La parole aux négresses (1978) dans laquelle elle dénonce des pratiques comme l'excision et l'infibulation. Dans le domaine de la fiction, c'est encore une Sénégalaise Mariama Bâ dans Une si longue lettre (1979) qui marque le départ des écrits des femmes qui n'épousent plus la vision patriarcale qui avait marqué jusque-là la littérature africaine. Les thèmes quelle aborde sont : la polygamie, le levirat, le rejet de la virginité et l'adhésion aux divers mouvements féministes dans le monde. Dans les milieux anglophones, c'est Ama Ata Aidoo qui donne le ton en 1977 avec Our Sister Killjoy en introduisant un thème jamais abordé dans la littérature africaine en général : le lesbisme. Ces écrits sont enrichis par la suite par des auteures comme la Camerounaise Calixthe Beyala et la Nigériane Buchi Emecheta qui dénoncent les violences sexuelles et appellent parfois au meurtre contre l'homme. On assiste donc à la production d'une littérature de catastrophe.
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