"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Depuis l'enterrement de sa femme Johanne, Adam Mohn ne quitte plus la chemise qu'il portait ce jour-là. Leur fille se défoule dans des bagarres rageuses avec ses camarades d'école. Leur fils cadet se réfugie dans des rêveries aquatiques. Quant à l'aîné, il fonce sur son longboard, espérant échapper aux visages qu'il voit partout. Johanne avait interdit à quiconque de lire ses carnets. Afin de respecter sa volonté, sa famille choisit une solution radicale qui déconcerte leur voisinage intrusif et, plus encore, l'intraitable Bureau du Deuil. Mais comment accepter l'insoutenable disparition de cette femme adorée ? Les Mohn comprennent qu'ils vont devoir lui inventer un passé flamboyant, seul remède pour apaiser leur douleur.
Un conte onirique qui sonde avec singularité et délicatesse les affres du deuil et célèbre la puissance de l'imagination, notre meilleure alliée pour déjouer la brutale réalité.
Comment Adam Mohn et ses trois enfants vont-ils survivre à la mort de Johanne, cette femme et cette mère qu'ils adoraient ? Comment vont-ils pouvoir apaiser leur douleur ?
Johanne a bien laissé des carnets dans lesquels elle écrivait, mais elle leur a interdit de les lire. Pour tenir sa promesse, Adam va donc trouver une solution radicale, une solution que je n'aurais jamais pu imaginer.
Un roman surprenant, une histoire où l'imagination tient un rôle central, celle de Stefanie vor Schulte en premier lieu, et par conséquent, celle de chaque personnage. On découvrira les rêveries aquatiques de Micha, les terribles bagarres provoquées par Linne qui n'arrive pas à contenir sa rage et les visages qui apparaissent à Steve qui file à vive allure sur son longboard. Autour d'eux, quelques étranges personnes gravitent au fil des chapitres.
Et comme si tout ce malheur ne suffisait pas, il y a Ginster, cet homme qui écrit des rapports sur la famille endeuillée pour l'effroyable bureau du deuil : ''Un individu dont le deuil est visible est une nuisance pour la société.''
J'avoue avoir été un peu déroutée par cette étrange lecture et j'ai surtout trouvé très atypique la façon d'agir que cette famille avait adoptée pour faire son deuil. J'ai eu du mal à trouver les personnages attachants, il faut bien l'avouer. Je n'ai pas su me laisser emporter par ce conte onirique et pourtant la couverture du roman, fort bien choisie par rapport au contenu, me plait énormément.
C'était une plongée intéressante dans un univers onirique, j'aime toujours autant découvrir des auteurs que je ne connais pas, je remercie donc vivement Babelio et les éditions Héloïse d'Ormesson pour cette lecture originale qui m'a permis de sortir de ma zone de confort. Je lirai avec grand intérêt les chroniques des autres lecteurs sur ce roman.
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