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Sermons eckhartiens et dionysiens

Couverture du livre « Sermons eckhartiens et dionysiens » de Nicolas De Cues aux éditions Cerf
  • Date de parution :
  • Editeur : Cerf
  • EAN : 9782204059176
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Les sermons du cardinal Nicolas de Cues (1401-1464) présentés ici s'échelonnent de 1439 à 1456.
Ils illustrent la profonde influence exercée sur la théorie cusaine par Maître Eckhart et par Denys l'Aréopagite, sans omettre l'influence diffuse d'Albert le Grand. Le sermon " Le jour de la... Voir plus

Les sermons du cardinal Nicolas de Cues (1401-1464) présentés ici s'échelonnent de 1439 à 1456.
Ils illustrent la profonde influence exercée sur la théorie cusaine par Maître Eckhart et par Denys l'Aréopagite, sans omettre l'influence diffuse d'Albert le Grand. Le sermon " Le jour de la sanctification " (décembre 1439) précède de peu la publication de l'ouvrage majeur du Cusain, La Docte Ignorance, suivi, quelques mois plus tard, des Conjectures, en 1440. On découvre, dans ce sermon, maintes traces des théories cusaines développées et amplifiées dans le premier de ces deux ouvrages.
Les deux sermons " Le verbe s'est fait chair " (décembre 1453 et janvier 1454) se présentent comme une herméneutique concise du Prologue de Jean, où Nicolas esquisse une verbologie et une noétique de la Lumière divine, avant d'effleurer la question controversée de l'éternité de la création ou de la création éternelle dans le Verbe et par le Verbe, et de proclamer que la création du monde correspond à un procès de théophanisation de Dieu Lui-même dans le monde.
Le sermon " Où est le nouveau-né ? " (janvier 1456) part du postulat selon lequel Dieu est le Lieu absolu de tous les élans ou de tous les existants. Enfin, le sermon " Tu es toute belle, ma bien-aimée " (septembre 1456) est la seule dissertation directement consacrée au thème du Beau en soi ou de la Beauté absolue, qui parcourt toute l'oeuvre en filigrane. Un textualisme poussé le caractérise. Composé de citations de Denys l'Aréopagite et d'analyses scolastiques empruntées à Albert le Grand, il fournit au cardinal de Cues plusieurs notions fondamentales pour bâtir son ontologie esthétique.

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