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« J'ai tué mes victimes pour les garder auprès de moi, car je ne voulais pas rester seul. J'avais alors un sentiment intense de la fragilité de la vie. Quelques instants auparavant, c'était des hommes, et maintenant, ce n'était plus qu'un tas d'os. J'ai éprouvé des remords après chacun de mes crimes, mais cela ne durait jamais longtemps. » Le rêve de Jeffrey Dahmer est de créer des esclaves sexuels, d'authentiques zombies, par l'injection d'acide dans le crâne de ses victimes encore vivantes. Son appartement de Milwaukee est transformé en abattoir, avec des restes démembrés, des crânes peints, un squelette accroché dans la douche, des têtes coupées dans le Frigidaire et des morceaux de cadavres dans le congélateur. Le cauchemar de toute une communauté se termine le 24 juillet 1991, après une longue série de dix-sept victimes masculines assassinées, puis violées et démembrées sur une période de treize ans. Dans cette affaire médiatisée par le succès planétaire de la série Netflix de Ryan Murphy, les meurtres de Dahmer ont mis en lumière la faillite des autorités vis-à-vis des multiples disparitions au sein des communautés noire et gay dans ce quartier défavorisé de Milwaukee. Car le procès de Dahmer est aussi celui de tout un système. Cette nouvelle édition revue et augmentée par rapport aux versions parues en 1993 et 1999 est enrichie par de nombreux témoignages inédits de protagonistes de l'affaire et la retranscription des interrogatoires du « Cannibale de Milwaukee ».
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