"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La côte vendéenne n'a pas été épargnée par les forces ennemies lors de la Seconde Guerre mondiale, il faut alors reconstruire, se réorganiser, se projeter. À Saint-Gilles-sur-Vie et à Croix-de-Vie, les activités sont en pleine effervescence : la pêche, les usines de conserverie du poisson, les commerces de bouche, les épiceries, les ateliers et les garages... Les stigmates de la guerre ne sont pas effacés. Il faut encore remettre en état la jetée de la Garenne, assainir l'embouchure de la Vie, creuser davantage le grand bassin pour permettre aux bateaux d'accoster... Saint-Gilles-sur-Vie et Croix-de-Vie se rapprochent à travers les échanges commerciaux, le sport, les fêtes. Les témoins de ces années racontent avec ferveur leur vécu, ils se souviennent bien du travail à fournir, à n'en plus finir, de la convivialité qui adoucissait un certain antagonisme. Le pont de la Concorde se transforme : en bois, à péage, suspendu, en métal, en béton. Quelle atmosphère grouillante de vie autour des quais ! Les récits et les documents d'époque donneraient presque l'envie d'un retour en arrière dans les commerces. Spectatrice de l'évolution du pays, l'auteure présente, à travers ses souvenirs, un Saint-Gilles-Croix-de-Vie alors marqué par la prospérité.
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