80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
En 1930, Georges Duhamel (1884-1966) fait paraître sous l'étiquette de « roman » ses Scènes de la vie future. Dans cet essai rédigé sur le mode de la visite touristique aux États-Unis, tout provoque l'étonnement du narrateur : des contrôles d'hygiène à la publicité, de la ségrégation raciale aux soirées électorales, de la prohibition aux buildings. Duhamel pressent que la rutilance du Nouveau Monde dissimule une nouvelle forme d'asservissement de l'individu. Sur un ton de fine raillerie, Duhamel décoche des traits imparables, qui entament le mythe de l'Amérique, dévoilant ses aspects dérisoires, petits, voire néfastes. Et de préciser (préfigurant une polémique récente) : « Il est évident que, dans mes remarques, dans mes peintures, je vise la civilisation américaine, non le peuple américain qui m'a donné beaucoup d'excellents amis et qui peut présenter à l'histoire quelques beaux visages de maîtres. Au surplus, à travers l'Amérique, mes traits iraient atteindre le monde entier qui la prend pour modèle et, dirait-on, l'admire. » Voilà pour le premier des anti-américains.
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