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Le Paris de l'après-guerre entend vivre dans l'euphorie : " L'homme exaspéré, tendu [...] lève la tête, ouvre les yeux, reprend goût à la vie. Frénésie de danser, de dépenser, de pouvoir enfin marcher debout, crier, hurler, gaspiller. Un déchaînement de forces vives remplit le monde ", écrit Fernand Léger. Les artistes venus des cinq continents se ruent à Montparnasse et une nouvelle génération de peintres se bouscule à la terrasse du Dôme et de la Rotonde, formant, aux dires de Marcel Duchamp, " la première colonie d'artistes vraiment internationale qui eût existé ". C'est dans ce Paris-là, que Sanyu, vingt ans, débarque. Il fait partie des premiers artistes chinois qui bénéficient du programme d'études mis en place par Cai Yuanpei, alors président de l'Université de Pékin, avec les autorités françaises. Décédé en 1966, Sanyu laisse une importante production conservée notamment au musée national de Taipei. Ses portraits féminins, ses paysages ou encore ses animaux rappellent Matisse de par la joie et la spontanéité des couleurs, ou encore le Douanier Rousseau pour son univers fantastique. Cette monographie est l'occasion de faire connaître au public occidental un peintre encore méconnu il y a quinze ans et largement admiré et recherché aujourd'hui par les collectionneurs en Asie.
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