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Pierre et Sacha sont amis depuis leur plus tendre enfance. L'un, père de famille et avocat discret, mène une vie sans histoires. L'autre, auteure volage et provocatrice, fait régulièrement la une des tabloïds. Aussi différents que fusionnels, les deux amis se complètent, se stimulent et s'épaulent en toute situation.
Lorsque Pierre range sa robe noire au placard et change de vie, Sacha le persuade de se lancer dans l'écriture avec elle. Leur premier roman policier écrit à quatre mains rencontre un succès immédiat, signant le début d'une fructueuse collaboration.
Un jour, en pleine séance d'écriture, Sacha demande «un service d'ami» à Pierre.
Et tout bascule.
Sans conséquence est le quatrième roman de Richard Louis. Il y parle de choix, et nous entraîne dans un tourbillon de sentiments contradictoires où se mêlent, pour le meilleur et forcément pour le pire, l'amitié, l'amour et la haine.
Pierre a rangé sa robe d'avocat pour écrire en duo avec son amie d'enfance Sacha. Ils enchaînent les succès avec une série polar jusqu'au jour où l'amie en question lui fait une demande qui les pousseront dans des trajectoires qu'ils ne pourront plus désormais éviter...
Ce roman nous précipite dans un tourbillon incontrôlable et irrévérencieux. En le lisant, on ne se rend pas compte tout de suite dans quoi on s'engouffre, et les zones d'inconfort et de turbulence que l'on va devoir traverser.
Nos personnages vont se frôler, s'attirer, se pousser dans un jeu malsain, malheureusement irrattrapable. On est totalement happé par l'intrigue, et par le roman à l'intérieur du roman qui fait diversion.
"Je renversai presque le verre que j'étais en train de porter à ma bouche quand je sentis le pied déchaussé de Samantha remonter contre ma jambe. Que faisait-elle ? Elle n'allait tout de même pas me draguer devant ma femme... Et la sienne !"
L'écriture est habile, maîtrisée, ne laissant rien au hasard. On parle d'amour, d'amitié, de choix, de limites, de responsabilité avec une précision stupéfiante. L'exploration est dérangeante, périlleuse. Les caractères sont aussi contraires que tranchés. Les sentiments, les émotions s'emmêlent pour libérer leur fiel obstacle.
Dés lors, plus rien n'est possible. On assiste à l'enlisement, la perte de contrôle, jusqu'à la débâcle perverse et ultime. Les dialogues apportent beaucoup de relief et de vivacité. Le cheminement est totalement addictif et immersif. On se laisse prendre au piège, on se raccroche à ses illusions, et on s'en remet aux cieux.
L'auteur nous adresse en sourdine ce " à qui la faute ?", qui ne pourra plus que nous hanter...
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