80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Il avait froid et la tête recommença à lui tourner. Pour chasser ce nouveau malaise, il ouvrit un à un les yeux et réalisa que son cauchemar était réel. Le jour venait à peine de se lever sur un vendredi frileux. Dans la nuit, un des volets s'était légèrement ouvert sous les coups de butoir du vent d'hiver et, d'où il se trouvait, il apercevait un morceau de ciel délavé et sans nuage. Un mince rayon de lumière se coulait dans la pièce, mais à peine sorti d'un sommeil agité, le corps engourdi et couvert d'ecchymoses, Elliot s'habitua à l'obscurité. Depuis longtemps, il n'avait plus peur du noir qui l'entourait, jour et nuit. Il n'avait pas besoin de voir pour savoir ou deviner, car il était chez lui, dans sa chambre, et rien n'avait changé depuis la veille au soir.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année