"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Provocateur, cynique et misogyne, Marc est affecté à la brigade des moeurs après un grave accident. Quand, dans le cadre d'une enquête, il croise la douce Barbara, le policier est troublé par son regard presque candide, touché par cette fragilité que partagent ceux qui reviennent de loin. Ému. Au point de croire de nouveau en l'avenir.
Mais il est aussi persuadé qu'elle est la pièce manquante pour démasquer le psychopathe qu'il traque. Et s'il se trompait ? Le pire des monstres est parfois celui qui s'ignore, quand bien même il rêve sa vie dans les yeux d'une poupée...
" Une déflagration ! " Gérard Collard
Un gros Bémol pour ce roman...Il y a beaucoup de "trop" dans ce livre... La folie y est présente certes mais le récit est maladroit...Différents évènements s'imbriquent et cela donne un fouillis de situations qui égarent et agacent... Le flic (très grossier) de retour, veuf après un accident de la route où il a laissé une jambe, l'esthéticienne ( victime d'un viol) qui vit avec sa mère aveugle (qui a une grande emprise sur sa fille) et qui arrondit ses fins de mois par des services tarifés et qui doucement va devenir une tueuse. Collectionneuse de poupées dont une qui lui parle ( sic ) ...et puis cela se corse par la venue inattendue d'un bébé, la rencontre avec un garagiste (pas très clean)... Tout ce petit monde défile se croise dans des situations parfois incongrues...Avec un goût de déjà lu par trop d'accumulations de trop détails et d'ingrédients propres aux thrillers...Une lecture décevante.
Sa vie dans les yeux d'une poupée d' Ingrid DESJOURS
Direction la folie...
Celle que provoque l'inceste, le viol, la prostitution, le mensonge, l'emprise d'une mère et d'un petit copain...
Celle qui provoque une voix, celle d'une poupée qu'on collectionne, mais pas n'importe laquelle, celle qui Lui ressemble et qui fait ressortir la rage, la colère, la haine, la vengeance, jusqu'à...
La voix d'une poupée, la voix de l'amour.. tout se mélange pour en faire un thriller détonnant.
Je précise que j'ai payé ce livre 4 eur sur une braderie à une professionnelle, une étiquette rouge "4 euros" étant collée sur le "offert pour l'achat de 2 pocket". Je viens de le découvrir en retirant l'étiquette pour faire la photo.
Cette professionnelle a également une boutique sur Rakuten. Je ne manquerai pas de lui dire le fond de ma pensée...
Un polar assez décevant, l'intrigue est classique et les personnages caricaturaux.
Barbara, vingt-quatre ans, a tout oublié de l'horreur qu'elle a vécue, ce soir d'hiver dans un parc désert. Pourtant, de cette incursion au cœur de la douleur et de l’épouvante, elle n'est pas revenue seule : elle a ramené avec elle une vision, une hallucination tenace, entrevue à travers les lambeaux de son cauchemar. Une image avec qui la jeune femme vit. Hantée, obsédée. Et habitée par une soif inextinguible de vengeance dont la poupée qu’elle vient de s’offrir se fait le relais. C'est comme ça que la douce Barbara se laisse progressivement posséder par un double maléfique. Et commet en son nom les pires atrocités. Sur ses traces, Marc Percolès, flic provocateur et omniscient, au corps et au cœur plus couturés que Frankenstein. Il est le premier à faire le lien entre la petite esthéticienne sans histoire et le monstre qui torture des hommes, la nuit tombée. Prêt à tout pour la coincer, il n'hésitera pas à sortir du cadre légal pour arrêter l'escalade de violence. Mais, en cours d'enquête, il comprendra que Barbara ne tient pas forcément les rênes de sa folie, et que d'autres personnes de son entourage ont tout intérêt à ce qu'elle continue. Et que, elle aussi, il devra la sauver
Ingrid Desjours est l'un de ces auteurs qui ne nous laissent pas indifférents. Ce livre est complètement flippant! et c'est ce qui nous fait l'adorer!
Si tout comme moi, vous êtes terrifiés par les poupées et que vous vous laissez entraîner dans cette aventure, vous n'en sortirez pas indemnes! vous n'en dormirez plus la nuit croyez-moi! L'auteur parvient avec brio à manier un style poignant et émouvant tout en développant une atmosphère sombre et angoissante. Cet ouvrage est dérangeant de par sa violence et ses scènes insoutenables mais le lecteur ne peut s'en détacher ne serait-ce que pour l'intrigue bien menée et l'angoisse psychologique qu'elle nous procure.
Un livre qui se lit vite. Malheureusement, l'auteure focalise trop son histoire sur la dégradation mentale de son héroïne au détriment du reste. Des dialogues un peu trop simplistes. Des personnages secondaires totalement mis de côté, etc... Cependant, on éprouve quand même une grande envie de tourner les pages et de savoir la suit
Quelle horreur pour moi, ce livre ! C' est grossier, démoralisant de noirceur : " comment raconter les gens qui causent vulgaire, la puanteur de leurs rêves de pacotille, de leurs envies de bas étages, de cette jalousie purulente qui oriente leurs choix . " Et voilà, le ton est donné et le vocabulaire aussi , et pourtant l' histoire est intéressante mais vraiment le style est trop trash .
Une femme qui sombre dans la folie dans un cadre qui a tout pour vous mettre mal à l'aise. La fin est tout simplement... dantesquement immonde !
Marc Pérolès, Capitaine de Police, revient dans son commissariat après plusieurs mois d’absence suite à un accident de voiture. Il a été gravement blessé, a perdu une partie de sa jambe et est resté plusieurs semaines dans le coma. Sa femme est morte dans cet accident.
Plus rien n’allait entre eux depuis quelques mois. Tous ses collègues pensent qu’il se sent responsable de l’accident et de la mort de sa femme et que c’est pour cela qu’il est triste. Mais s’il est dans cet état, c’est parce qu’il ne supporte pas de se sentir diminué physiquement et surtout avec ce qu’il a vécu avec sa femme, il ne croit plus à l’amour. Il essaie plus ou moins de se suicider en jouant à la roulette russe quand il rentre chez lui le soir. Son supérieur et ami Ange Gardeni le mute pour quelque temps à la Brigade des mœurs pour qu’il retrouve une call-girl qui énucle certains de ses clients avant de passer à la vitesse supérieure et de finir par les tuer.
Durant cette enquête, il croisera Barbara, jeune femme de 24 ans, esthéticienne, qui vit toujours avec sa maman devenue aveugle il y a des années à cause de son diabète. Elle n’a pas eu une vie facile depuis son enfance, et encore moins après le départ de son père, mis à la porte par sa mère et qui a reporté toute sa colère et son amertume sur Barbara. Suite à un traumatisme de plus, Barbara sombre petit à petit dans la folie.
Mais est-elle vraiment la personne que pourchasse Marc ?
Ce roman est un peu différent de « Potens » du même auteur même s’il s’agit d’un roman policier. Je le trouve plus noir, plus intense avec une touche psychologique plus prononcée. On se rend compte rapidement que tout ne va pas bien se terminer pour Barbara, car elle sombre dans une profonde dépression qui a pour origine un traumatisme vécu dans son enfance ainsi que celui vécu quelques jours plus tôt dans un parc. Il y a aussi un caractère plus ou moins héréditaire à son problème psychologique que l’on découvre au fil des pages.
Son déni de grossesse et la naissance surprise de son fils, sa rencontre avec Raoul, qui lui tiendra lieu de petit ami ne feront qu’amplifier sa folie. Et Barbara rencontre Barbie, qui se prostitue et détrousse d’abord ses clients puis peu à peu la violence prend ses droits et elle finit par les énucléer puis enfin par les tuer. L’amour que porte Barbara à ses poupées de porcelaine ainsi que les conversations qu’elle tient avec ces objets n’arrangent pas la situation.
Sa rencontre avec Marc Percolès va sembler l’apaiser un moment, car elle ressent pour lui un amour qu’elle n’avait jamais ressenti pour personne, à part son fils. Mais elle ne sait pas qui est vraiment Marc, car il s’est présenté à elle sous un faux prétexte au salon où elle travaille. Bien que menant son enquête, il ne peut s’empêcher de ressentir des sentiments pour Barbara. Il a l’impression qu’elle pourrait l’aider à « revivre ». Ce qu’il va découvrir chez elle va dépasser tout ce qu’il avait pu imaginer.
Ingrid Desjours sait bien poser les mots pour nous expliquer une action, pour nous plonger dans un monde de tristesse et de vies particulièrement difficiles. On ne peut être que touché par ces deux écorchés de la vie que sont Marc et Barbara et on souhaiterait qu’ils s’en sortent sans trop de casse à nouveau. Mais on se doute bien que cela risque d’être compliqué, voir même impossible vu ce qu’ils ont traversé et ce qu’ils vivent encore.
Le style est fluide, sans nul besoin de fioriture. Ici les mots sont crus, bruts de décoffrage et il ne fallait pas qu’il en soit autrement pour rendre ce roman aussi poignant et quelque part aussi dérangeant, car on assiste sans pouvoir rien faire à la descente aux enfers de Barbara et on se doute bien qu’elle va y entrainer Marc.
Malgré ces qualités, je suis un peu déçue, car certains faits comme le déni de grossesse de Barbara et ce qui était arrivé à sa mère et à Raoul sont téléphonés et cela m’a un peu déçue. Cela ne m’a pas gâché ma lecture mais j’aurais aimé un peu plus de subtilité.
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