Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Rue Émilie n'est autre qu'un double monologue, celui des mots, celui de la musique. Deux monologues qui se croisent, s'interpellent, se répondent, se cherchent. Chacun à son rythme. Parfois ils vibrent à l'unisson. Ailleurs ils s'éloignent l'un de l'autre.
D'un côté, la voix du fils, lyrique et passionnée. Il exprime son amour et son admiration pour ses parents, ses déceptions amoureuses, son échec dans la vie de couple, ses adieux à celui qu'il a admiré et à celle qu'il a tant aimée. Puis son départ proche et son bilan.
La voix de la mère lui répond en écho. Elle est plus terre à terre. Elle raconte les choses de la vie, son mari, son désir pour un autre homme, sa trahison, son fils dont elle a fait son complice, ses enfants, sa dépendance, sa liberté, ses lectures. Enfin sa vie de femme.
Dans cette pièce, il n'y a pas de situations cocasses, de portes qui claquent, de grandes envolées de danse. Il n'y a pas de sang, de meurtre ou de vengeance. Il y a essentiellement des mots, part intrinsèque de notre humanité.
« Une pièce intimiste, tendre, pleine d'amour et d'espérance. »
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