80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
S'il est un "lieu de mémoire" de l'intelligence française, c'est bien Normale supérieure. D'innombrables romans, mémoires, essais en ont jalonné l'histoire. Il fallait en composer une anthologie, qu'Alain Peyrefitte a complétée en évoquant divers aspects des moeurs de la tribu normalienne. Ce fut l'objectif du premier Rue d'Ulm, composé en 1946 à l'occasion du cent cinquantenaire de l'Ecole.
Depuis, au fil des éditions successives (1964, 1978, et particulièrement pour l'édition du Bicentenaire en 1994), les contributions se sont accumulées.
Il fallait, pour prendre place parmi les Oeuvres complètes, que Rue d'Ulm retrouvât son caractère d'origine, plus personnel. Cette édition réunit donc, dans une présentation différente, tous les textes de l'auteur (ceux de la première édition, mais aussi beaucoup d'autres plus récents, évocations politiques ou portraits d'"archicubes"), et ce qui lui a paru le plus significatif dans les apports des contemporains.
Dans ces pages, revivent l'école de la haute culture et l'école de la haine de la culture ; celles de la sélection d'une élite et celle d'une élite qui refuse la sélection ; celle du pacifisme et de la Résistance, du stalinisme et du maoïsme, des tentations de l'ENA et de la banque. De toutes les grandes écoles, celle de la "rue d'Ulm" est sans doute la plus illustre et la plus méconnue. On trouvera ici l'écho de ses mythes et le miroir de ses réalités.
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