Découvrez le Palmarès complet des Bulles d'or de l'année !
Elle est seule derrière son comptoir, jour après jour. Dérangée seulement par les mouches qui vrombissent et les clients qui glapissent. Elle s'ennuie ferme, prisonnière de ce bar décharné, prisonnière d'une mission qu'elle n'a pas choisi et qu'elle ne comprend même pas. Que fais-tu ici Fanette ? Qu'est-ce qui pourrait bien se passer dans cet endroit aussi mort que ton âme ? Pourquoi est-il si essentiel de le garder à l'oeil, ce pauvre vieux ?
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Après s'être attaqué à 4 gaillards nettoyeurs de l'extrême, Gaets braque ses projecteurs sur une demoiselle présente depuis le début mais jusqu'alors cantonné à un rôle secondaire.
Construit différemment de ses prédécesseurs, il en reste pas moins captivant. Entre flashback et instant présent nous apprenons à connaître un des rares personnages qui nous semblait "normal" jusqu'à maintenant.
Très intelligemment gaets nous livre un "récit puzzle" toujours aussi bon. Concernant la conclusion pour ma part c'est toujours aussi flou...c'est frustrant mais très bien joué.
Graphiquement c'est dans la veine de ce que l'esprit du récit nous propose... magnifiquement glauque et morbide.
En bref un récit glauque qui continue de nous proposer une contenue de qualité. On se dirige tout droit vers une série coup de cœur dans son ensemble !
Ce tome se penche donc sur Fanette, celle qui est derrière le comptoir et qui suit l'histoire du coin de l'oeil.
C'est en cela que ce tome diffère des autres. Le personnage principal ne fait pas partie de la bande.
Le puzzle continue donc d'être reconstitué. On sait qui est Fanette, d'où elle vient, pourquoi (ou presque) elle est proche des gars et surtout ce qu'il advient d'elle maintenant.
L'histoire est toujours aussi intéressante, une plongée dans un univers glauque et violent qui se lit rapidement. Impossible de se détacher du livre, chaque élément en apportant un nouveau, mais de nouvelles questions aussi. On veut comprendre et savoir. La pression est élevée sur les auteurs pour conclure cette excellente série.
Je ne reviens pas sur les dessins, c'est toujours aussi bon. J'adore les gueules, personnes n'est beau dans ce monde.
J'ai aimé ce tome, comme le premier, mais moins que les 3 autres. On en apprend plus sur Fanette, mais ça ne fait guère avancer l'histoire. Comme je l'ai déjà dis, je pense que la série sera à relire avec la sortie du dernier tome, et la claque sera immense. "Ou pas".
Fanette s'ennuie derrière le bar du rade minable dans lequel de pauvres types viennent boire leurs coups. Dans le lot des habitués, il y a l'équipe des nettoyeurs de maisons de morts. Derrick, Maurice, Albert, Eugène et Mike. Ce qu'aucun d'eux ne sait c'est que Fanette est flique et qu'elle les surveille. Mise là, à la suite d'une affaire qui a mal tourné, elle ronge son frein, s'emmerde dans les grandes largeurs. Jusqu'à ce que certains détails titillent sa curiosité.
Tome 5 de cette série, toujours excellente. Après les albums consacrés à Derrick, Maurice, Ahmed et Albert et avant Eugène (l'ultime tome, en 2023), c'est Fanette qui raconte sa vision des choses. La bague qui a disparu lors d'un nettoyage et qui cause bien des embêtements et des rebondissements voire met carrément le bordel dans la tranquille vie des (anti)-héros n'a toujours pas réapparu. Fanette n'est pas de l'équipe des nettoyeurs et sa vision des événements est extérieure, elle apporte son lot de détails que l'on colle pour reconstituer l'histoire. Mais que vient faire la police la-dedans ?
Scénario qui ne faiblit pas et dessin toujours au top, cette série est vraiment excellente, dure, noire, sans trop d'espoir en l'espèce humaine et en ses actes. Les mecs sont vils, veules, envieux, violents et vicieux. De la pure fiction, cela va sans dire.
Fanette, Fanette, Fanette...
La Fanette...
Mais qui est-elle ?
"Faut dire qu'elle était belle
Comme une perle d'eau"
Je m'égare pardon.
Que fait-elle derrière ce rade pourri, elle si jeune ? Elle doit en avoir fait des conneries pour se retrouver là, non ? Mais elle est là... Elle observe... Fanette
Ce tome 5 étonne car il est différent, tout en étant dans la continuité, et en apportant un autre point de vue sur nos enragés... Fanette, la seule femme qui figure sur une des couvertures de cette série, est depuis le début, un mystère.. Présente derrière son bar à observer, assez discrète et disons-le, pas vraiment heureuse d'être là... Il était donc temps pour nos deux "Gai-Luron" de la mettre en avant et comme pour Albert, Ahmed, Maurice et Derrick, elle en a des choses à nous expliquer la petite...
Une peu moins de mouches, mais toujours autant de plaisir. Cette série est comme un bon popcorn que l'on déguste devant un film de Tarentino dans un petit cinéma ce quartier. Chaque tome s'imbrique comme les pièces d'un puzzle que l'on construit avec minutie, en attendant de poser le dernier morceau qui répondra enfin à la question que tout le monde se pose. Mais où est cette put... de bague ? Toujours aussi fan de la série et des auteurs.
Fanette,
Depuis le début tu es là. Pas un élément du décor, non mais presque. Tu nous accueilles chaque soir dans ton rade crasseux. Remarque, ta bière et ton décolleté ont le mérite de nous faire oublier nos journées de merde. Moi encore ça va mais eux là, regarde les… z’ont vraiment l’air d’avoir un job pourri. Ils en parlent pas trop mais je sens bien qu’ils sont pas nets ces gars-là.
Y’a Derrick le râleur, Albert le gentil fétichiste, Maurice le silencieux au regard qui fait peur, Eugène le lourdingue qui passe son temps à te draguer… un drôle de petit monde. Des fois ça gueule fort, y a des histoires bizarres entre eux.
Je me fais des films dans ma tête. Je me dis que ton comptoir, c’est un sacré bon point d’observation et qu’en fait, la Fanette c’est comme qui dirait un agent secret, qui n’en perd pas une miette de tout ça. Quand un gars que je connais pas rentre dans le rade et vient prendre son café au comptoir, je l’imagine comme un chef qui vient te confier une mission. Bon je suis pas bien net moi non plus.
Mais que veux-tu Fanette, faut bien que j’agrémente ma morne vie. Moi aussi je voudrais bien te prendre la main et t’emmener loin d’ici. Un jour, on saura le fin mot de l’histoire. Un jour, on pourra passer à autre chose, tirer un trait sur ces soirées déprimantes. Bientôt , peut-être….
D’ici là ma Fanette, je vais continuer à m’installer, là-bas au fond, dans le coin. Personne ne fait gaffe à moi, je suis transparent… mais moi aussi j’observe, je comprends rien mais je retiens tout… je serai là Fanette, un jour…
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