A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Voilà sa turne du Lower East Side ! Un amas de détritus divers et variés, des sacs poubelle, une mer de crasse que Horse Badorties appelle son chez-soi. Mais qui est ce type étrange qui se balade avec un ventilo à la main ? Un fou atteint du syndrôme de Diogène, un gourou à la petite semaine ? En plein New-York des 70's, Horse Badorties semble s'investir d'une mission...
Que faire après la série RIP ? Gaet's s'est lancé dans l'adaptation d'un roman de William Kotzwinkle. C'est le portrait ovniesque d'un gentil illuminé, sous drogues plus ou moins douces, dont le but ultime est d'organiser la chorale de l'amour, en quête d'une forme d'harmonie. Forcément décalé, absurde, ce beatnik brise les conventions et impose une forme de liberté tour à tour exaltante, attristante ou touchante.
Le dessin de Julien Monier est une vraie réussite. Il donne vie à la fois à ce personnage de clochard cosmique improbable et loufoque mais aussi au New-York bigarré de cette époque avec pas mal de personnages secondaires pas aussi barré que Horse, mais presque. Ses portraits semi-réalistes sont vivants et appuient le contexte de l'histoire. Ils naviguent autour de Horse Badorties avec la même incongruité que lui dans le monde qui l'entoure.
Il n'y avait probablement que Gaet's et Julien Monier pour adapter un tel récit. Et ils s'en sortent plutôt bien même s' il m'a quand même manqué quelque chose... Un je ne sais quoi qui fasse tenir la déambulation de Horse... Mais il fallait bien que le loufoque garde la main !
Un bel objet textuel et graphique de 231 pages proposé par les éditions "Petit à petit" qui présente dans sa collection des monstres sacrés de la musique.
Le roman graphique présente les périodes successives du groupe depuis la rencontre des membres en 1957 jusqu'à l'après Beatles, après leur séparation. Ces courts chapitres propose une partie textuelle de 3/4 pages avec quelques photos puis quelques planches de BD avec divers dessinateurs. Les dessins des personnages varient donc en fonction des chapitres et sont globalement bien réussis.
Ce roman graphique permet de mieux connaître le groupe légendaire sans passer par un support trop consistant, mais suffisamment pour cerner l'histoire du groupe. Les fans seront sans doute ravis aussi de l'originalité du support avec cette alternance entre textes/photos et BD.
A découvrir avec une lecture qui incite à écouter les tubes évoqués successivement. L'éditeur s'est d'ailleurs associé à Deezer avec des QR codes à flasher afin d'écouter la bande son du support.
Sixième et dernier tome de la géniale série RIP.
C'est au tour d'Eugène de truster l'affiche de se faire tirer le portrait par Gaet's. Si ce grand gaillard n'est pas tendre avec les autres, la vie ne l'a pas toujours épargné. Entre deux parenthèses carcérales difficiles et son quotidien de réinsertion, découvrez celui qui à la lourde tâche de nous accompagner vers l'épilogue tant attendu de la saga.
Il n'est pas facile de bien conclure une série qui a aussi bien marché, mais force est de constater que Gaet's nous livre un sans faute.
Dès le début, et ce, jusqu'à sa conclusion, j'aurais adoré ses choix scénaristiques et narratifs. Il nous aura offert un Thriller à la manière d'un puzzle où chaque album nous apporte son lot d'informations sur nos protagonistes, mais aussi leurs regards et leurs points de vue sur les événements qui font l'intrigue.
J'ai aussi été captivé par la richesse et le traitement de chacun des personnages autant que par ce contexte si particulier.
Ce contexte, dont s'échappe une atmosphère glauque et putride a souhait, que Monier aura parfaitement su capter et illustrer.
En bref, voilà petit RIP est devenu grand. L'œuvre de Petit et Monier c'est clairement fait une place aux côtés des meilleurs polars du 9ème art ! Lisez RIP, parlez RIP et surtout partagez RIP car c'est une série qui tue !!! !!
Si vous avez suivi la série, vous connaissez son histoire et son déroulement. Pour les 2 du fond là bas, on va résumer. Une équipe est chargée de nettoyer les lieux après qu'une personne sans héritier soit décédée. Un jour, une bague disparaît. C'est le début des ennuis.
A partir de là, chaque tome tourne autour d'un personnage. Et les 6 tomes mis bout à bout forment un puzzle qui ne sera complété qu' à la toute fin de ce présent tome 6.
C'est donc au tour d'Eugène de passer à table. Tout en résumant les faits, on en apprend plus sur lui, ce personnage grossier, raciste, violent. On comprend également quelques faits passés. Et par la même occasion, le lien est fait avec le reste, notamment les tomes 3 et 5.
Et que dire de cette fin, Gaëtan nous aura mené en bateau tout du long, nous faisant croire des choses avant la révélation finale. C'est très bien écrit, bravo pour l'ensemble de cette série.
Et visuellement, Julien est toujours très régulier dans son style, l'ambiance y est touhours bien retranscrite en fonction de la scène, aussi bien graphiquement que par cette palette de couleur propre à la série RIP.
Une page se tourne, je n'ai qu'une envie, me lire les 6 tomes en one shot.
Vous l'aurez compris, je vous conseille fortement la lecture de cette très bonne série française!
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A gagner : la BD jeunesse adaptée du classique de Mary Shelley !
Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
Sanche, chanteur du groupe Planète Bolingo, a pris la plume pour raconter son expérience en tant qu’humanitaire...