"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai adoré ce tome, l'impression de retrouver l'enfant de "un léger bruit dans le moteur", quelques années après. Ce personnage un peu niais et encore enfant dans sa tête, mais qui est finalement un grand psychopathe. Gaet's excelle dans cet exercice (ça en ferait presque peur!).
Là encore je vais me retenir de trop en dire car il faut garder la surprise de cette chute brutale qui nous apparaît au détour d'une page. Tout au long du récit, le lien est fait avec les trois tomes précédents par l'intermédiaire de scènes clés rencontrées depuis le début de l'aventure. Et ce dernier opus (pour l'instant) apporte des réponses et soulève d'autres énigmes.
4 tomes, 4 coups de coeur, ni plus, ni moins.
Vivement la suite.
Gaet's nous montre une fois encore l'étendue de son talent. Sous la forme d'un puzzle, c'est une pièce supplémentaire qui nous ait offerte afin de découvrir un nouveau personnage qui nous permettra d'y voir plus clair dans cette sombre affaire... avec cette fois-ci le point de vue d'Albert9.
Nous tombons là je pense sur le plus tordu de la bande. Albert se révèle au fil des pages et semble toujours vouloir aller encore plus loin dans ses actions aux conséquences désastreuses.
Grace à un personnage bien construit ou rien n'est laissé au hasard, cette lecture en devient déroutante et écœurante mais n'en reste pas moins indispensable pour le lecteur qui petit à petit avance dans son investigation. Gaet's réussit clairement à nouveau son coup, bravo !
Graphiquement le travail de Monier est toujours aussi bien réalisé. Il est en harmonie totale avec le scénario et illustre à merveille l'ambiance ressentie.
En bref ce nouvel opus est à l'image de la série dans son ensemble...d'une parfaite maîtrise. Fan de polar mystérieux et glauque ? Fonce ne perd pas de temps !
Tome 4 de la série RIP après Derrick, Maurice et Ahmed. Et toujours le même état d'esprit pour moi, je suis enthousiaste et classe cet opus dans mes coups de cœur, comme les précédents. Je rappelle pour les éventuels ceusses qui ne me liraient pas -il paraîtrait que ça existe, je n'en ai pas rencontré mais je veux bien le croire- que cette série s'intéresse au fil de ses tomes -6 en tout- à chaque membre de l'équipe de nettoyeurs, chacun racontant son entrée et son travail au sein de ce groupe et les événements auxquels il participe ou dont il est témoin. Ce qui fait que chaque dit-évenement est revu dans chaque tome et donne au lecteur un éclairage nouveau, une autre vérité. J'adore l'idée. Et lorsqu'elle est associée à d'autres excellentes idées cela donne de très bons albums. Les chapitres sont séparés d'une page noire avec des citations, et là, à ma très grande joie, de l'une d'une des chansons de Dominique A que je préfère : Il ne faut pas souhaiter la mort des gens -ci-dessous en cadeau- et une autre d'une chanson d'Alain Bashung écrite par ce même Dominique A : Immortels.
Qui connaît la série ne sera point déçu par le scénario ni les dessins ni les couleurs qui en sont les marques de fabrique et les repères. Avec une originalité en sus cette fois-ci, la personnalité hors-norme d'Albert qu'on croyait petit et effacé et qui révèle pas mal de surprises. Je ne peux que conseiller très fortement cette bande dessinée -la série entière cela va sans dire, mais je le dis quand même. Série débuté en 2018 qui devrait donc se conclure en 2023, j'ai à la fois hâte d'en connaître l'entièreté et l'envie de prolonger l'attente...
Salut, moi c’est Albert.
Moi ce que je veux c’est être aimé…je sais pas trop ce que ça veut dire mais ça a l’air chouette. Quand j’ai croisé le visage de Dolores j’ai compris… bon le problème c’est qu’elle était morte.
C’est pas grave après j’ai trouvé Eleanor… avec l’âme de Dolores, ça pouvait le faire…. Mais j’ai compris que même amoureux, on peut être malheureux, ça s’fait trop pas.
C’est pas mes copains croque-morts qui vont m’aider… Derrick, Maurice, Ahmed….tu connais déjà leur histoire…. Là c’est mon tour. Je vais pas tout te dire tout de suite, faudra que tu lises… comme moi avec le carnet de Dolores.
Tu verras c’est chouette y a des couleurs pestilentielles, des mouches, un peu de sang mais pas du vrai hein.
Si tu me lis et que tu m’aimes un peu, ça me fera plaisir…
Tiens je vais te chanter une chanson, j’aime bien ça chanter…
« Au revoir mon amour, peut-être un autre jour, la vie n’est pas finie, la vie n’est pas passée… »
Vivement la suite, tu verras bien avec qui, je vais pas te le dire, ça s’fait trop pas.
Albert
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