En voyage ou à la maison, des BD récentes et incontournables sélectionnées par SambaBD
Des gens meurent parfois dans l'indifférence générale.
Ces gens qui n'ont pas de famille, pas d'entourage, pas d'ami. Ils vont parfois rester longtemps chez eux avant qu'on ne les découvre. Heureusement la société qui emploie Derrick et ses collègues est chargée de faire le ménage avant que toute la famille ne défile. Ce qu'ils découvrent n'est pas toujours beau à voir...LA nouvelle série thriller événement !
En voyage ou à la maison, des BD récentes et incontournables sélectionnées par SambaBD
C'est brutal, glauque et violent. Le narrateur s'adresse directement au lecteur, nous donnant au passage le rôle de témoin de l'action. Tout y est misère. Et c'est impuissant que nous assistons à la descente aux enfers de Derrick. J'adore ce genre de récit très sombre même si j'ai trouvé un chapitre en particulier très (trop?) vulgaire sur le coup. Mais en lisant la suite, on se retrouve sur un grand huit émotionnel, une spirale de violence, une claque en apportant une autre.
Visuellement, c'est parfait. L'ambiance y est parfaitement retranscrite et colle bien au propos.
Vraiment hâte de lire la suite car je pense que c'est dans sa totalité que la claque sera plus grande.
Si vous êtes passionnés d’entomologie et pourquoi pas d’entomologie médico-légale, alors cet album est fait pour vous. Mais si vous n’aimez pas les arthropodes nécrophages qui se nourrissent des cadavres, alors n’ouvrez même pas la première page de R.I.P. et allez-vous « requiescat in pace ».
Le ton est donné dès les premières pages. Les héros de cet album sont au nombre de six, six hommes qui travaillent pour une entreprise de nettoyage. Quoi de plus ordinaire ! Non, car lorsqu’un cadavre reste plusieurs jours, semaines voire mois à la même place et en toute indifférence, le résultat n’est pas beau à voir. Alors avant que toute la famille ne débarque, il faut faire un semblant de place nette et récupérer tout ce qui a de la valeur. Eux ne touchent pas au corps, ce sont les pompes funèbres qui s’en chargeront.
Eux, ce sont Derrick, Maurice, Ahmed, Albert, Eugène et Mike. Habillés de combinaisons intégrales et de masques, ils se chargent de cette sale besogne, récupèrent, nettoient et étiquettent objets de plus ou moindre valeur. Mais quand disparait du doigt d’un cadavre, un diamant dont la valeur aux enchères atteindrait des sommes faramineuses, lequel de ces hommes a décidé de s’offrir une retraite au soleil avant l’heure ?
Ce premier tome Intitulé « Je ne survivrai pas à la mort » est focalisé sur la personnalité de Derrick. Car l’originalité de cette série, prévue en six tomes, réside dans le choix qu’ont fait les auteurs (Gaet’s au scénario et Julien Monier pour le dessin) de choisir une unité d’action mais vue sous six points de vue, ceux de six personnages, cinq hommes et une femme !
Cet album est drôle, en raison de la personnalité des personnages qu’ils soient principaux ou secondaires, tout est outrance dans le visuel et dans les textes, du branquignol qui ne peut que faire sourire voire rire et donner envie de se jeter littéralement sur la suite des aventures de ces pieds nickelés en combinaison.
Quelle inventivité que cet album et quelque chose me dit que la suite ne sera pas à piquer des hannetons.
Derrick fait partie d'une équipe chargée de nettoyer les logements des personnes mortes sans héritiers. Ils ne s'occupent pas des cadavres, juste des biens matériels qui seront ensuite vendus aux enchères. Parfois, la tentation de se servir est grande, mais chacun est fouillé après le travail. Derrick est un solitaire, marié pourtant, mais on se demande pourquoi tant ces deux-là ne s'aiment pas. Dans son job, Derrick enchaîne les journées morbides, ce qui joue sur son moral déjà bas, très bas. Il en est un peu de même pour tous ses collègues.
Quelle bande dessinée originale et passionnante. Originale dans le scénario de Gaet's : le job de Derrick et ses collègues, la façon de le raconter et, en plus, RIP est une série qui s'intéressera à chaque tome à un des collègues de Derrick. On connaît une partie de leur vie dans ce premier tome, les auteurs la complèteront sûrement dans les suivants en la reprenant d'un autre angle. Ça me plaît déjà, rien qu'à le raconter.
Originale aussi dans les dessins de Julien Monier. Dans un format assez classique, il dessine des gueules, des types au bout de rouleau dont on se demande comment ils en sont arrivés à faire ce travail. Tout est vraiment très bon, les couleurs, les dialogues, le découpage des pages et les citations entre chaque chapitre. Une série qui démarre fort et qu'il faudra préserver des mains innocentes, car certaines situations sont dures.
La tension est palpable, les hommes sont prêts à se battre pour peu de raisons. C'est du noir, très très noir.
La suite, le tome 2, consacré à Maurice, j'en parle très bientôt.
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