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Rien n'est à personne ; du communisme au communs, retour aux origines

Couverture du livre « Rien n'est à personne ; du communisme au communs, retour aux origines » de Yolene Dilas-Rocherieux aux éditions Vendemiaire
Résumé:

Rien n'est à personne : la formule pourrait résumer la doctrine communiste, fondamentalement hostile à la propriété privée, au nom d'une égalité radicale. S'agit-il d'une invention utopiste du XIXe siècle, en réaction au sentiment de dépossession des classes ouvrières ? Ou d'une forme... Voir plus

Rien n'est à personne : la formule pourrait résumer la doctrine communiste, fondamentalement hostile à la propriété privée, au nom d'une égalité radicale. S'agit-il d'une invention utopiste du XIXe siècle, en réaction au sentiment de dépossession des classes ouvrières ? Ou d'une forme d'organisation naturelle des sociétés, avant qu'elles ne soient perverties par l'individualisme et l'appât du gain ? La question est d'importance, car après la chute du bloc soviétique, qui a paru sonner le glas de cette idéologie, on en voit réapparaître le noyau dur au sein de la notion de « commun », ferment de toute une série de luttes écologistes ou anticapitalistes contemporaines.
De Marx aux zadistes, une synthèse sur le passé, le présent et l'avenir d'une vision du monde et du partage de ses richesses

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Avis (1)

  • http://encreenpapier.canalblog.com/archives/2021/04/02/38898475.html

    [...] (blog)

    Au final, le communisme possède une histoire, mais son avenir ne semble être qu'une grande utopie pourtant. Certes, le retour aux sources (tribalisme par ex.) pour échapper à la modernité, lui donne une...
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    http://encreenpapier.canalblog.com/archives/2021/04/02/38898475.html

    [...] (blog)

    Au final, le communisme possède une histoire, mais son avenir ne semble être qu'une grande utopie pourtant. Certes, le retour aux sources (tribalisme par ex.) pour échapper à la modernité, lui donne une continuité, mais je vois mal comment ils pourraient s'y prendre pour convertir une planète entière ! (Et bonjour la merde.)
    Toutefois, en guise de conclusion l'auteure imagine bien une façon de s'y prendre ou d'imaginer la chose : l'archaïsme, la société de compassion sans raison, un retour au source lorsque l'on imaginait que le commun était la règle, bref ce n'est pas les idées qui manquent. Le passé est riche.

    En résumé, Yolène Dilas-Rocherieux qui a abordé cette question pour comprendre un milieu ouvrier qu'elle connaissait mais que les discours bien rodés faussaient, nous donne une belle synthèse de la philosophie communiste. Cependant vu la densité du matériel, une relecture s'impose pour moi. Le jour où j'aurai le temps.

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