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Pourquoi a-t-on défoncé le crâne du journaliste Philippe Bondieu?? Sur quoi enquêtait-il?? En ce mois d'août caniculaire, l'enquête est confiée à un policier détaché de la capitale, Hugues Ballinger. Solitaire, rigoureux et austère, cet homme dévasté va devoir affronter son passé qui l'engloutit peu à peu. Et pour cela, découvrir les sombres secrets qui étouffent Anvie, une innocente bourgade provinciale.
Merci aux éditions Weyrich pour ce très bon roman de Pascal LORENT.
Pour un premier roman, il est vraiment très réussi. On découvre l’inspecteur Hugues Ballinger et son univers. Né en Belgique, il vécu à Charleroi, puis il était parti pour Paris exercer le métier de Policier.
On est en Août et la police du Loiret manque d’effectifs, alors, son chef l’envoie près d’Orleans où un crime horrible vient d’être commis sur la personne d’un journaliste. Donc un crime sensible qui nécessite l’habileté d’un spécialiste et Ballinger en est un.
Quand celui-ci apprend qu’il doit se rendre à Anvie une petite ville du Loiret, il reçoit un choc intérieur.
Sur place, il est accueilli par un gendarme Franck Hoste (un nom belge! homonyme d’un cycliste professionnel des années 80) qui est en place et connais tout le monde, et surtout aux ordres du maire d’Anvie. Il faudra faire avec ou sans …
Cette enquête, il va la mener en solitaire et se garder des autres, tout en notant ce qu’ils pensent et racontent. De nombreux personnages interviennent soit pour être interrogés ou pour le renseigner. Il use de diplomatie pour obtenir des éléments, mais il ne se laisse pas marcher sur les pieds.
Dans ce roman on remonte parfois 29 mois plus tôt, un jour bien triste pour Ballinger, qui a modifié sa vie depuis cette date. Il est seul. Il y a beaucoup de nostalgie de sa part.
J’ai aimé l’ambiance que l’auteur à voulu nous transmettre, de belles envolées littéraires, pleines de poésie et de sagesse, de vérité et de tourments intérieurs.
Je me demande si la description des 2 villes du Loiret ( Anvie et Sanlys) ne correspondrait pas plutôt à des villes de Belgique...
Pascal LORENT utilise un vocabulaire choisi, précis, varié et riche, on le remarque lors de la lecture, le roman en est rehaussé. Je n’y ai pas lu de mot vulgaire. Oui, j’ai vraiment aimé cette lecture qui en appelle d’autres.
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