Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Reste(s), petites histoires des gens que l'on n'écoutent pas. Notations des instants, moments, sensations dans la perte ou l'absence. « Miroir où oeuvrent aussi réel, imaginaire et symbolique, auberge espagnole où chacun(e) vient avec son viatique mais prêt(e) à accueillir, recueillir, ouvert(e) à capter ce qu'un(e) autre a à lui dire, chuchoter, crier, ce pourquoi». Comment faire entendre, dans un monde sourd, la parole esstielle de celui qui est là, présent. Béatrice Mauri, loin de la rage et la violence de « La Fautographe », écrit la fragilité du peu qui reste avec tendresse, parfois tristesse, après l'histoire, après la disparition. Toujours révoltée, sa violence se fait douceur pour dire toujours et encore l'importance de l'autre, de ces riens qui nous constituent, de ces reste(s) qui font de nous des humains, dans le silence.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !