"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
RÉSUMÉ DE REINE ROUGE, UN LIVRE POLICIER EXALTANT Antonia Scott est spéciale. Très spéciale.
Elle n'est ni flic ni criminologue. Elle n'a jamais porté d'arme ni d'insigne, et pourtant, elle a résolu des dizaines d'affaires criminelles. Avant de tout arrêter. Depuis un tragique accident, Antonia se terre dans un appartement vide et n'aspire qu'à une chose : qu'on lui fiche la paix.
C'était sans compter l'inspecteur Jon Gutiérrez. Missionné pour lui faire reprendre du service, il parvient à la convaincre d'étudier un dernier dossier, celui d'un assassin sans scrupules qui s'en prend aux héritiers des plus grandes fortunes d'Espagne. Sa particularité ? L'homme ne semble motivé ni par l'appât du gain, ni par le plaisir de tuer.
Un cas complexe auquel la police madrilène n'entend rien.
En un mot, le terrain de jeu favori d'Antonia Scott.
Une enquête sous haute tension à découvrir dans ce roman policier unique en son genre.
ILS EN PARLENT :
"Juan Gomez Jurado, le nouveau maître de nos nuits blanches." Jérôme Toledano, Librairie Les Cyclades "Week-end de plaisir assuré !" Lydie Zannini, Librairie du Théâtre Zannini "Attention, ce polar est absolument génial, vertigineux." Sandrine Dantard, Fnac Grenoble "Un roman qui nous tient en haleine." AuFeminin "Le meilleur auteur de thrillers en Europe.", magazine littéraire Zenda UN INCONTOURNABLE :
Roman policier nouveauté 2022 ;
Reine Rouge de Juan Gomez Jurado et ses 2 millions d'exemplaires vendus est le thriller phénomène de cette année. A lire pour frissonner où à offrir, ce thriller a été récompensé par le prix du meilleur roman International au festival de Cognac, c'est un indispensable dans la bibliothèque de tous les lecteurs passionnés d'enquêtes policières : suspens garanti. Antonia Scott, protagoniste principale de Reine Rouge est aussi à retrouver dans le nouveau roman policier de Juan Gomez Jurado, Louve Noire.
Roman policier traduit de l'espagnol par Judith Vernant.
Le policier Jon Gutiérrez est sur la sellette après avoir gravement flirté avec les la ligne rouge de la déontologie policière. Pour se tirer d’affaire, il accepte de collaborer avec Mentor, un homme puissant qui dirige une organisation parallèle, une sorte de police d’élite européenne. On l’oblige à faire équipe avec Antonia Scott, une femme très intelligente mais difficile d’accès, pour enquêter en binôme sur un tueur en série particulier, qui enlève et assassine les héritiers des plus grandes fortunes d’Espagne.
« Reine Rouge » est le premier tome d’une trilogie fort prometteuse signée Juan Gomez-Jurado. Ce roman noir espagnol était sur ma petite liste depuis un bon moment et l’occasion s’est enfin présentée de m’immerger dans l’histoire tordue de Jon et Antonia. Je précise que ce roman a été adapté en série TV mais comme je n’ai pas accès à la plate forme qui le diffuse, je ne peux pas juger de la valeur comparée du livre et de la série. Ce qui fonctionne d’abord avec « Reine Rouge », c’est le binôme Jon/Antonia, plus disparate tu meurs… Le premier est un policer costaud (mais pas gros comme c’est répété environ 50 fois dans le roman, sous forme de running gag) , gay et qui vit encore avec sa vieille maman. Toujours bien habillé (l’enquête va lui couter un bras côté fringue !), il détone dans l’univers de la police et il n’est pas très populaire auprès de ses collègues. C’est un franc tireur. Elle est encore plus insondable. Antonia à un QI improbable, vit quasiment à hôpital auprès de son mari dans le coma (je sens qu’on y reviendra dans la suite de la trilogie), a perdu la garde de son fils Jorge au profit de son père, ambassadeur de Grande-Bretagne avec lequel elle entretient des relations exécrables. Dépressive, un peu suicidaire sur les bords, elle n’est pas très la coéquipière rêvée pour mener cette enquête délicate. Le premier héritier a été retrouvé mort, une seconde héritière manque à l’appel, dans le monde des ultras riches, on a l’habitude des passe-droits et de la discrétion. Si on est un peu indulgent avec les quelques poncifs de l’intrigue (encore un tueur machiavélique, un journaliste à la curiosité mal intentionnée, une première scène de crime très mise en scène, une enquêtrice au QI à plus de 200…) et quelques détails un peu « too much », on s’immerge dans cette enquête avec une étonnante facilité et on vient à bout de ce gros roman (pas loin de 500 pages quand même) sans voir le temps passer. Parce que le style est léger, alerte, que les chapitres sont courts et l’intrigue rythmée, parce que les personnages sont très vite attachants et très bien croqués, parce que l’humour n’est pas oublié au passage, tout cela concourent à faire de « Reine Rouge » un premier tome qui donne furieusement envie de continuer. Il y a des rebondissements, des petits coups de théâtre efficaces et quelques passages mémorables, comme celui de l’assaut de l’équipe de capitaine Parra sur un appartement suspect, quelques pages de violence pure et pétrifiante. « Reine Rouge » ne va pas révolutionner le genre mais ce roman noir espagnol fait rudement bien son job !
Ma dernière lecture d’un thriller espagnol avec La face nord du coeur de Dolores Redondo avait placé la barre à une altitude très très élevée, tellement que je viens d’ailleurs d’acquérir deux nouveaux romans de la romancière originaire du Pays basque… Qu’en fut-il derrière avec cette Reine Rouge d’un autre romancier ibérique ? Assez bon pour que je sois à l’aube d’une nouvelle virée pour aller me procurer la suite des aventures de quelques uns des personnages présents dans cet excellent opus. L’approche est moins fouillée, moins psychologique que chez Redondo, les personnages restent malgré tout complexes et l’histoire vraiment prenante. L’intrigue est peut-être plus « cinématographique », l’auteur excelle particulièrement dans la description des scènes de tension . Sans trop en dire, une scène d’assaut est décrite sur plusieurs pages avec une précision d’orfèvre, du très grand art. L’ensemble tient très sérieusement la route au point qu’on n’a aucune envie de tomber sur la fameuse dernière page. Un bilan en tous points positif pour moi et la joie d’avoir prolongé ainsi ma découverte des excellents auteurs de thriller espagnols.
Un jeune homme est retrouvé chez lui mort alors qu'il semble être statufié. Seule Antonia Scott, avec ses capacités hors normes pourra démêler cette énigme, mais depuis l'accident de son mari elle s'est retirée dans son appartement et ne veut plus entendre parlé de rien. Jon Gutiérrez, pour qu'une faute professionnelle soit effacée, est missionné pour faire changer d'avis Antonia.
Voici un nouveau duo d'enquêteurs un peu particulier, Antonia pour ses capacités et Jon pour être un peu toujours à la limite. Nous allons les voir s'apprivoiser pour mener cette enquête quasi secrète dans les riches sphères espagnoles.
Une enquête un peu fouillie mais qui tient malgré tout en haleine. Elle manque aussi parfois de précision mais on se laisse prendre au jeu à imaginer ce roman passait à l'écran.
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