"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans la luxueuse berline qui l'emmène à sa maison de disque, Bennie avale les paillettes d'or censées réveiller sa libido en berne. Qu'est devenu le jeune punk qui ne vivait que pour la musique et la scène ? Bientôt, son groupe sera de nouveau réuni. A ce tournant de leurs vies, si éloignées de leurs rêves de jeunesse, Bennie, Lou, Bosco et Marty s'interrogent.
Qu'avons-nous fait de nos rêves ? donne la parole à un grand nombre de personnages, traverse plusieurs décennies et offre une vision sans fard de l'industrie musicale aux Etats-Unis (hum j'imagine que ce n'est pas mieux dans les autres pays d'ailleurs).
Qu'elle donne la parole à Sasha, à Bennie, producteur de musique, à Rhea qui fantasme la vie qu'elle aura quand elle n'aura plus de taches de rousseur, à Lou qui enchaine les mariages et les enfants, Jennifer Egan pose sur ses personnages un regard attendri.
Au début de ma lecture, j'ai été surprise que ce roman ait reçu le Prix Pulitzer, je lui ai trouvé un côté léger qui ne collait pas avec l'image véhiculée par ce nom. Cependant, en continuant ma lecture, j'ai de plus en plus ressenti l'aspect générationnel de ce roman qui dissèque le passage de l'adolescence à la maturité d'une poignée de jeunes personnes, leurs désillusions, leurs arrangements avec le monde qui les entoure, leurs rapports au changement.
A titre d'exemple, j'ai particulièrement apprécié le chapitre entier sous forme de présentation PowerPoint. De façon assez inattendue, il dégage une émotion que j'ai moins retrouvée dans le reste du roman.
Qu'avons-nous fait de nos rêves ? ne sera pas un coup de cœur mais j'en garderai le souvenir d'une lecture plaisante et de personnages attachants.
Une lecture que je me suis forcée à lire jusqu'à la dernière ligne, sans doute suis-je passée à côté d'une histoire, en tout cas je n'ai pas réussi à rentrer dans ce roman. Rien à redire concernant l'écriture, le titre alléchant et le prix Pulitzer 2011 m'avaient laissé espérer un intérêt que je n'ai pas su capter, et je sors de la lecture de ce roman avec un sentiment d'inutilité et de perte de temps. Dommage ...
Je n’ai pas pu aller au-delà des cent premiers chapitres. Toute cette débauche de drogue, de lignes enfilées par le nez, d’alcool, de mauvais sexe, de mauvaise musique… Tout ce gâchis m’a écœuré. Je ne suis pas faite du tout pour ce genre de littérature, même si Jennifer Egan a reçu le prix Pullitzer en 2011 pour ce roman. Dois-je le regretter ? Oh que non, il y a tant de livres, intéressants pour moi, qui attendent que je les déloge de leurs piles.
Pour son quatrième roman, Qu'avons-nous fait de nos rêves ? , Jennifer Egan a été récompensée, en 2011, par le prix Pulitzer. Et comme tout les succès littéraires, la question s’est posée de le porter à l’écran. La presse parle d’adaptation télévisée sous forme de séries. Je suis convaincue que ce livre à tiroirs, où se déroulent, de manière quasi aléatoire, des bouts d’époque, des pans de vie de personnages liés entre eux par les grands et petits hasards de la vie, s’y prêtera magnifiquement.
Il m’a bien fallu une centaine de pages pour commencer à être à l’aise avec les virements incessants de l’auteur et entrer dans sa logique narrative, qui au bout du compte, me laisse à spéculer qu’elle n’en contient aucune. Elle ne nous livre, en l’état, pas une histoire, mais des histoires qui s’égrènent aux rythmes des tubes musicaux des années soixante-dix à nos jours. Jennifer Egan nous les décrit avec minutie et analyse avec finesse des moments clé, à des instants T, qui à eux seuls justifient la dynamique de toute une existence.
Grandiose !
Au bout du compte, la question n’est plus de savoir si on aime ou non ce roman, mais plutôt de s’interroger si on adhère à cette philosophie qui nous suggère de coller à nos rêves de jeunesse, pour éviter ne nous retrouver sur le bas-côté de la vie, les années à suivre.
Mon verdict n‘est pas encore arrêté car le problème soulevé me taraude toujours ! Je conclurai que, sans conteste, ce livre mérite l'attention que chacun sera en capacité de lui accorder.
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