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Dans le Paris de 1917, tandis que la Grande Guerre s'éternise, démons et sorciers se livrent une lutte sans merci pour s'emparer d'un tableau aux pouvoirs terrifiants. Embarqué malgré lui dans cette bataille, le jeune Aimé Grandin n'a que son ingéniosité et sa bravoure pour contrer un déchaînement de forces maléfiques.
Fantasmagorie historique au suspense envoûtant, Quand on parle du diable est un roman d'aventures traversé par des personnages réels (Mata Hari, Méliès, Modigliani ou Crowley, célèbre occultiste britannique), qui tourne en dérision l'effroyable attirance de l'humanité pour la barbarie. Une relecture saisissante de ce tournant du XXe siècle, marqué par la découverte de la plus dévastatrice des armes : le pouvoir de l'image.
Ce livre n'est pas banal et je ne m'attendais pas du tout à ça. Je ne suis pas forcément un grand lecteur de littérature fantastique même si j'apprécie en ouvrir un de temps en temps.
J'avais un peu peur que ce roman soit un peu trop fantastique pour moi et finalement je suis parfaitement rentré dedans. La raison ? Un style d'écriture particulièrement agréable et une mise en place progressive de cet aspect fantastique.
Les personnages sont intéressants, l'intrigue tient le lecteur en haleine, la construction et le style sont soignés, il n'y a pas grand chose à reprocher à ce roman. Quelques passages sont particulièrement bien pensés comme les critiques subtiles sur cette caste des puissants avec quelques dialogues savoureux et des situations très bien amenées.
Si je veux chipoter, il y a bien peut-être quelques longueurs et un aspect un peu inégal entre les parties, j'ai été plus sensible aux deux premiers tiers du roman où le côté fantastique est plus subtil que dans le dernier tiers où ça devient un peu trop présent. Un petit déséquilibre donc mais rien de bien grave.
Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment à la lecture de ce roman foisonnant mais qui parvient à ne pas perdre le lecteur malgré le nombre important de personnages et cet univers fantastique à mettre en place. Ce roman pourra ravir aussi bien des amateurs du genre que des lecteurs un peu plus profanes. Une petite surprise.
Premier romain déroutant, profond, qui a pour toile de fond le Paris de 1917, très bien décrit, que l'on parcourt à vélo avec Aimé Grandin, un jeune homme de 22 ans qui a évité le Front grâce à un faux certificat de réforme. Aimé a été élevé par son oncle, Géo Grandin, un peintre talentueux par ses dons de faussaire, qui côtoie le Paris artistique de l'époque, Modigliani, Picasso ou encore Max Jacobs. Mais Géo meurt et le monde d'Aimé bascule comme le nôtre a basculé avec la Grande Guerre, nous plongeant dans le XXème siècle qui sera celui de toutes les barbaries. Et nous basculons avec Aimé dans une aventure fantasmagorique où démons et sorciers s’affrontent et se préparent pour un évènement qui pourrait diablement changer le destin du monde et de l’Outremonde.
Très bien documenté sur le Paris de l’époque, très bien écrit, ce livre nous embarque dans une aventure forte, mouvementée au gré de la « densité des évènements » où les hommes apparaissent à la fois les acteurs et les jouets du Mal qui est en eux.
Un premier roman dont on ne peut que saluer l'ambition ! Entre récit historique et fantasmagorique, c'est un livre tout à fait étonnant, hybride, assez inclassable.
J'ai beaucoup aimé la mise en place. On découvre le Paris de 1917 et toute une galerie de personnages, notamment des personnages ayant réellement existé (Mata Hari, Méliès, Modogliani) qui se mêlent aux inventions de l'auteur. C'est très divertissant.
Je dois dire que si j'ai apprécié l'aspect roman d'aventures, j'ai eu un peu de mal avec l'aspect "magique" du livre. Le surréalisme, les forces obscures et maléfiques viennent progressivement s'immiscer dans le livre avec sans doute des métaphores et un sous-texte politique. C'est son originalité bien entendu mais ce n'est pas ma tasse de thé d'autant que je me suis sentie parfois un peu perdue dans les personnages et les rebondissements sont nombreux. Ce foisonnement a fini par me lasser un peu, d'autant que le livre est très long.
Cela étant dit chapeau quand même car il y a beaucoup de qualités dans ce premier roman très bien écrit et très original.
Un premier roman de haut vol dans le Paris de la première guerre mondiale, le Paris des bois-sans-soif, des resquilleurs et des tire-au-flanc alors que sur le front, les boches pilonnent sans répit nos tranchées. À l’arrière (« pourvu qu’ils tiennent… ») Paris trépigne, complote, grenouille en attendant des jours meilleurs. La psychanalyse est balbutiante. Les plus avisés en mesurent la portée historique, les plus circonspects y voient une ingénieuse manière de vider le gousset des nigauds et des simples d’esprit. Dans ce Paris sulfureux, proie du doute, la magie côtoie la sorcellerie. Dans des caves secrètes, à des adresses inconnues, on tente le diable. Les poètes, les artistes (Max Jacob, Modigliani, Braque, Soutine) et les étoiles montantes (George Méliès) du nouveau siècle qui s’annonce ne sont pas en reste.
L’oncle d’Aimé Grandin, le plus torturé d’entre eux, est un faussaire du même bord qu’Oscar Wilde. Son talent dévorant, son goût de l’étrange et ses mauvaises fréquentations le condamneront. Qui a peint ce maudit tableau, sombre évocation du mythe de Persée ? Dans quel but, et mû par quels maléfices ? Aimé Grandin n’aura de cesse de répondre à cette question, défiant « la densité des évènements », au risque de rester lui aussi pétrifié. La scène finale est fascinante avec ces personnages de Bosch qui s’ébrouent parmi les décors à la Dali. Dans des atmosphères à la Tardi, le roman de Joseph Denize s’acoquine avec l’ésotérisme, flirte avec le fantastique. On se laisse entraîner, on tombe sous le charme, avec cette curieuse impression d’avoir été placé sous hypnose. Décidément, la lecture est démoniaque.
Bilan :
Un livre singulier qui oscille entre réel et surnaturel, entre histoire et fantastique, surprenant, étonnant, déstabilisant. Le héros du livre, Aimé Grandin qui a réussi à se faire exempter du front à la faveur d'un faux certificat médical, hérite d'un vieil oncle excentrique, faussaire de toiles des grands maîtres de la peinture de l'époque comme Picasso ou Modigliani.
Aimé se retrouve embarqué dans un univers étrange avec un tableau aux pouvoirs maléfiques et une porte vers ce qu'appelle l'auteur "l'Outremonde".
Ce livre incroyable fera jubiler certains lecteurs, d'autres pourront se sentir un peu perdu dans ce récit entre deux mondes avec l'apparition de personnages connus de cette époque. C'est un livre qui montre astucieusement l'essence du mal, le goût de l'homme pour la barbarie. Après un démarrage en douceur, la lecture devient dense, rythmée avec beaucoup de suspense et de surprises, un vrai roman d'aventures ! Derrière la partie fantastique du livre règne en toile de fond le conflit de la Grande Guerre et les notions du bien et du mal.
A découvrir avec comme conseil de s'accrocher au départ pour ensuite profiter du voyage !
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