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Joseph Denize

Joseph Denize
Joseph Denize vit en Italie. Il est scénariste et auteur. Quand on parle du diable est son premier roman.

Avis sur cet auteur (8)

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    Couverture du livre « Je suis les ténèbres » de Joseph Denize aux éditions Julliard

    Musemania sur Je suis les ténèbres de Joseph Denize

    Cette histoire écrite sous la forme d’un journal (sans qu’il n’en ait pris la forme physique) se situe durant les années les plus sombres du colonialisme belge en Afrique et plus spécifiquement, au Congo.

    J’ai particulièrement bien voyagé durant les deux premiers tiers du bouquin dont...
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    Cette histoire écrite sous la forme d’un journal (sans qu’il n’en ait pris la forme physique) se situe durant les années les plus sombres du colonialisme belge en Afrique et plus spécifiquement, au Congo.

    J’ai particulièrement bien voyagé durant les deux premiers tiers du bouquin dont l’atmosphère très noire s’alliait parfaitement au titre choisi par son auteur, Joseph Denize.

    J’ai fortement apprécié le réalisme avec lequel l’auteur décrit ses décors dans la moiteur ambiante du Congo. Les descriptions sont claires et ne font pas des dizaines de lignes ou de pages, ce qui aurait pu plomber le livre ou à tout le moins, alourdir l’histoire. Le livre comptant un peu moins de 200 pages, il s’en est tenu à l’essentiel.

    Joseph Denize accorde aussi une part importante à la psychologie de son personnage principal, Kurtz, qui – au fil du fleuve – perdra ses repères et son esprit. La plume de l’auteur est fluide et agréable. Narrer l’histoire au travers de la voix de son héros à la première personne du singulier permet aux lecteurs de s’immerger au plus fort.

    Cependant, l’auteur m’a perdue par la dernière partie de son récit. Je dois admettre qu’ayant un esprit fort cartésien, l’univers de H.P. Lovecraft ne transcende pas plus que cela. Je suppose que c’est la principale raison pour laquelle je ne pense pas avoir compris ce que l’auteur souhaitait transmettre comme final et comme message. Je n’étais finalement pas prête à « vivre » ce côté fantastique, qui apparaît assez soudainement et tardivement.

    Bref, tout cela m’a bien déroutée et j’ai eu l’impression de ne pas avoir compris et savouré cette dernière partie à sa juste valeur… Cela m’a trotté à l’esprit durant plusieurs jours mais ne suis pas arrivée à en saisir les subtilités.

    Tout cela n’a pourtant pas gâcher tout le plaisir ressenti durant cette lecture. Par contre, n’hésitez pas à le lire et à revenir vers moi si vous comprenez mieux cette ultime partie, qui m’a laissée quelque peu dubitative et sur ma faim.

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    Couverture du livre « Je suis les ténèbres » de Joseph Denize aux éditions Julliard

    Aurélien RIZZON sur Je suis les ténèbres de Joseph Denize

    Je remercie les éditions Julliard pour cette découverte !

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, deux petites remarques préalables pour bien comprendre dans quel état d’esprit j'ai attaqué cette lecture. Tout d'abord, à la lecture du résumé, le livre "Ténèbre" de Paul Kawczak m'est tout de...
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    Je remercie les éditions Julliard pour cette découverte !

    Avant de rentrer dans le vif du sujet, deux petites remarques préalables pour bien comprendre dans quel état d’esprit j'ai attaqué cette lecture. Tout d'abord, à la lecture du résumé, le livre "Ténèbre" de Paul Kawczak m'est tout de suite venu à l'esprit tant le thème et l'univers sont proches (avec peut-être un peu moins cet aspect fantastique pour le livre "Ténèbre"). Autant dire que la tâche va être ardue pour ce livre puisque "Ténèbre" est sans doute mon plus gros coup de cœur de ces dernières années. Par ailleurs, et c'est la deuxième remarque préalable, j'ai déjà lu cet auteur puisque son premier roman m'avait été envoyé dans le cadre du prix Orange du livre 2020 et j'avais été surpris (dans le bon sens) par ce roman foisonnant avec une écriture agréable et un côté fantastique qui ne phagocytait pas complètement le roman et qui pouvait donc s'adresser aussi bien aux amateurs du genre qu'aux novices. Au passage, vous pouvez lire ma chronique de ce roman sur Lecteurs.com ("Quand on parle du diable").

    Résultat, j'étais plutôt impatient de découvrir le nouveau roman de l'auteur et en même temps j'ai essayé d'oublier un peu "Ténèbre" pour éviter une concurrence déloyale avec un gros coup de cœur. Il faut d'abord souligner que j'ai retrouvé l'écriture plaisante du premier roman de l'auteur et ça, c'est plutôt un très bon point. Le présent roman est moins foisonnant que le premier (il ne fait pas la même taille non plus) mais l'auteur arrive bien à installer son univers. On retrouve évidemment le côté fantastique mais il arrive assez tardivement dans le roman.

    J'avoue que ce côté fantastique m'a un peu plus dérouté que dans le premier roman. En réalité, il m'a semblé bien moins limpide et je ne suis pas certain d'avoir bien saisi le message de l'auteur derrière. Ce point concerne surtout la fin du roman, elle m'a paru un peu plus en roue libre et j'avoue que ça m'a un peu perturbé (ce qui est peut-être l'effet recherché au passage).

    Si on enlève cette fin que je trouve un peu en-deça du reste, il y a quand même deux gros points forts à mon sens dans ce roman. Les personnages tout d'abord, ils sont intéressants et l'auteur arrive à en brosser le portrait et à leur donner une belle profondeur, ce qui n'est jamais évident pour un roman de petite taille. Cette remarque vaut pour le deuxième point fort : l'ambiance de roman. C'est sombre, violent (les amateurs de "Ténèbre" vont s'y retrouver, désolé je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison) et très immersif, on s'y croirait franchement. L'immersion est renforcé par le choix narratif d'utiliser le personnage principal comme narrateur.

    Au final, cela nous donne un roman plutôt hypnotique, sombre, difficile à lâcher tant on a envie de voir à quel endroit l'auteur veut nous emmener. La pression monte petit à petit jusqu'à cette fin qui pour le coup, même si elle est pour moi en dessous du reste, a le mérite d'interroger le lecteur qui va tenter de comprendre. Peut-être même que je vais y revenir un jour et qu'une deuxième lecture viendra éclairer ma lanterne ! En attendant, je recommande cette lecture quand même, déjà parce que quelqu'un pourra peut-être m'expliquer la fin, mais aussi et surtout pour le talent d'écriture de l'auteur et cette ambiance envoutante.

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    Couverture du livre « Je suis les ténèbres » de Joseph Denize aux éditions Julliard

    Jonathan Herbrecht DS sur Je suis les ténèbres de Joseph Denize

    Beau texte, au sens de l'écriture élégante et fluide, mais - malheureusement pour moi, sans doute - après la force d'un "Ténèbre" de Paul Kawczak ou "La femme qui valait trois milliards" de Boris Dokmak, sur une atmosphère et un cadre presque similaire, ne peut que me laisser sur ma fin.
    Et...
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    Beau texte, au sens de l'écriture élégante et fluide, mais - malheureusement pour moi, sans doute - après la force d'un "Ténèbre" de Paul Kawczak ou "La femme qui valait trois milliards" de Boris Dokmak, sur une atmosphère et un cadre presque similaire, ne peut que me laisser sur ma fin.
    Et puis convoquer, en quatrième de couverture, le Conrad de "Au coeur des ténèbres" et l'univers de H.P. Lovecraft dans un même récit, c'est nécessairement se confronter à une attente difficilement réalisable. J'ai pourtant été très touché par la qualité des descriptions, courtes mais efficaces, et par l'étonnant travail de documentation autour de la vie des colons.

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    Couverture du livre « Quand on parle du diable » de Joseph Denize aux éditions Julliard

    Aurélien RIZZON sur Quand on parle du diable de Joseph Denize

    Ce livre n'est pas banal et je ne m'attendais pas du tout à ça. Je ne suis pas forcément un grand lecteur de littérature fantastique même si j'apprécie en ouvrir un de temps en temps.

    J'avais un peu peur que ce roman soit un peu trop fantastique pour moi et finalement je suis parfaitement...
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    Ce livre n'est pas banal et je ne m'attendais pas du tout à ça. Je ne suis pas forcément un grand lecteur de littérature fantastique même si j'apprécie en ouvrir un de temps en temps.

    J'avais un peu peur que ce roman soit un peu trop fantastique pour moi et finalement je suis parfaitement rentré dedans. La raison ? Un style d'écriture particulièrement agréable et une mise en place progressive de cet aspect fantastique.

    Les personnages sont intéressants, l'intrigue tient le lecteur en haleine, la construction et le style sont soignés, il n'y a pas grand chose à reprocher à ce roman. Quelques passages sont particulièrement bien pensés comme les critiques subtiles sur cette caste des puissants avec quelques dialogues savoureux et des situations très bien amenées.
    Si je veux chipoter, il y a bien peut-être quelques longueurs et un aspect un peu inégal entre les parties, j'ai été plus sensible aux deux premiers tiers du roman où le côté fantastique est plus subtil que dans le dernier tiers où ça devient un peu trop présent. Un petit déséquilibre donc mais rien de bien grave.

    Dans l'ensemble j'ai passé un bon moment à la lecture de ce roman foisonnant mais qui parvient à ne pas perdre le lecteur malgré le nombre important de personnages et cet univers fantastique à mettre en place. Ce roman pourra ravir aussi bien des amateurs du genre que des lecteurs un peu plus profanes. Une petite surprise.