Noah a douze ans et deux chiens imaginaires. Sa mère le croit surdoué, il s´estime sous-doué. Il aime se faire passer pour ce qu´il n´est pas, alors il étudie et ne récolte que de bonnes notes. Un jour il décide de devenir président d´une association. Il fonde le Labo des Abeilles pour deux raisons : un, il espère avec ce projet se débarrasser de ses parents qui sont toujours sur son dos et deux, il veut impressionner et conquérir le coeur d´une nouvelle à l´école : Mélissa. Il lui fait alors découvrir le monde fascinant des abeilles. S´apercevant qu´elles sont menacées de disparition, Noah et Mélissa seront alors près à tout pour les sauver. Cependant, il ne se doute pas un seul instant qu´en cherchant à sauvegarder les abeilles, c´est en réalité sa mère et lui qu´il va finir par sauver.
J’avais laissé Léna Walker il y a 1 an environ après la lecture de « De joie coulent mes larmes ». Je la retrouve aujourd’hui avec grand plaisir dans la lecture de ce roman.
Noah a 10 ans. Il vit à Paris avec une mère dépressive et toujours sur son dos et un père plus attaché à ses équations (il est enseignant-chercheur en mathématiques) qu’à son fils. Noah n’a pas d’ami mais il a ses 2 fidèles chiens imaginaires sur qui il peut toujours compter. Il est très bon élève. Sa mère n’a d’autre passion que celle de surveiller les notes de son fils. Il s’intéresse particulièrement à la vie des abeilles. Saviez-vous que si les abeilles venaient à disparaitre, il ne nous resterait que 4 ans à vivre ? Il va décider de créer une association pour lutter contre leur disparition.
Une nouvelle jeune fille intègre la classe de Noah. Elle s’appelle Mélissa. Elle est aussi populaire que Noah est transparent. Noah va avoir un coup de cœur pour elle dès son arrivée et il va avoir la chance de pouvoir compter sur elle dans son association de sauvegarde des abeilles.
Noah est un personnage vraiment touchant. On aimerait pouvoir le défendre, l’aider, le soutenir. Le thème du livre est vraiment intéressant. On en apprend plus sur les abeilles tout du long. L’auteure s’est vraiment bien documentée. Un roman détente en même temps qu’un roman pour la cause écologique.
Pour finir, j’ai trouvé que l’écriture de Léna Walker (que j’aimais déjà beaucoup) a vraiment évolué. Elle est encore plus mûre, plus sûre d’elle. Un bon roman que je vous conseille.
Un très beau livre qui à notre époque résonne beaucoup. L'intrigue m'a absorbée, je l'ai lu très rapidement. C'est un livre instructif mais en même temps les personnages sont tellement attachants que l'on avance rapidement dans l'histoire, il y a beaucoup d'émotions je trouve. Peut-être aussi une certaine prise de conscience devant l'urgence à réagir. Le fait que cela soit raconté par un adolescent de 12 ans permet d'appréhender le sujet différemment et d'apporter une certaine légèreté notamment par rapport à ce qui va lui arriver. Je recommande.
Je me suis procuré ce titre dès sa parution, en version numérique et à tout petit prix le 05 mars dans l’attente de pouvoir me le procurer au format papier, dont la sortie est repoussée au 23 mars. J’aurais pu patienter, oui. Mais ce livre mérite qu’on le découvre sans tarder.
Parce qu’il y a péril en la ruche comme en la demeure. A travers une intrigue tout à la fois douce et plaisante, passionnante et enrichissante, l’autrice ne manque pas d’attirer l’attention pour éveiller les consciences sur une question écologique qui lui tient particulièrement à coeur : La protection et la préservation des abeilles, petits êtres essentiels à notre écosystème comme à notre planète. Loin de nous ennuyer ou nous assommer de données rébarbatives à souhait, j’en ai pourtant plus appris sur les abeilles en quelques heures d’une lecture passionnante qu’en trente-deux ans d’existence pour me sentir à la fois touchée et concernée une fois ce livre refermé.
Mais si l’intrigue est aussi instructive et captivante, c’est aussi parce qu’elle est soutenue et entretenue par une poignée de protagonistes auxquels on s’intéresse d’emblée pour s’y attacher sans délai. Parmi eux Noah, évidemment, ce jeune garçon qui m’a bouleversée pour me reconnaître un peu à travers ses traits, mais je n’oublie pas non plus l’adorable Mélissa ainsi que l’attendrissant Papé, dont l’accent chantant raisonnait en moi tandis que je lisais ses propos sur papier. Autant de personnages fort bien construits et étoffés avec soin pour leur apporter un véritable supplément d’âme et aborder tout en finesse les difficultés relationnelles que l’on peut rencontrer à cet âge délicat qu’est l’adolescence.
Ainsi servie par une plume d’une grande élégance et teintée d’émotion, avec un style simple et soigné, l’histoire n’en est que plus prenante et émouvante, mais nous permet aussi d’ouvrir les yeux sur une thématique essentielle et plus que jamais d’actualité.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/03/chroniques-2021-quand-les-abeilles-ne-danseront-plus-de-lena-walker.html)
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