Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
L'incompréhension est injustice. Les deux mutilent l'être de sa faculté de parole et lui imposent, comme alternatives, solitude et isolement. Lire, tenter de dire, puis écrire, furent alors, au fil des épreuves, une passion, un refuge et un remède. À quelque chose malheur est bon. Et le conflit est moteur.
Voyager à la découverte des mots d'abord, des phrases, des sens, des émotions, des idées, de soi et de l'autre est une passion. Dire ensuite est un désir, mais, non admis, il a fallu le convertir en écrire. Écrire enfin devient dès lors un plaisir, puis une nécessité.
Le défi est grand et je le relève. La démarche me paraît saine, elle me réconcilie avec mon moi, même si raconter un vécu se heurte inlassablement au décalage entre l'émotion et le mot qui peine à la décrire : "Quand écrier devient écrire".
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