Découvrez les 15 albums retenus par le jury présidé par Cy !
A priori, une belle sélection BD 2024.... Comme d'habitude... :-)
Depuis leur arrivée à Séoul, quelque chose s'est brisé entre Seong-ji et son amie Ji-won. Elles qui s'étaient jurées de rester unies voient leur relation se désagréger, une fois arrivées en faculté.
Aujourd'hui, Seong-ji est étudiante en comptabilité la journée et employée d'épicerie la nuit. Enfin, pas seulement... Pendant ses heures de travail, elle retrouve Mary, une jeune femme énigmatique qui s'introduit chez les gens la nuit durant leur absence... pour peindre et photographier les lieux.
De nature rationnelle et rigoureuse, Seong-ji se retrouve projetée dans un univers nouveau. Elle découvre un monde presque onirique, fait de liberté et de création... L'exploration des lieux de vie et de l'intimité d'inconnus permettra finalement à la jeune fille de se découvrir elle-même...
Mais ces balades nocturnes favorisent aussi le réveil de souvenirs douloureux et ravivent la douleur liée à la fin de son amitié avec Ji-won.
Découvrez les 15 albums retenus par le jury présidé par Cy !
Quelles sont les lectures recommandées par ces inlassables chercheurs de pépites ?
Un roman graphique dont les illustrations (des aquarelles) sont magnifiques. Les paysages, rues et personnages sont vraiment réussis. Les visages de ces derniers ressemblent d'ailleurs beaucoup à des personnages de manga.
Les sentiments entre les personnages sont analysés de façon détaillée et juste. J'ai beaucoup aimé le côté mystérieux de l’histoire notamment la rencontre entre Seong-Ji et la jeune femme énigmatique qui lui fait découvrir une autre facette de la nuit qu’elle ne connaissait pas.
Un récit mélancolique et nostalgique qui m'a séduit. Une très belle découverte.
Merci à Lecteurs.com de m'avoir permis de gagner et découvrir cet album grâce à un jeu concours en lien avec le Prix Orange de la BD 2024.
Seong-Ji, d'abord lycéenne puis étudiante, traverse cette période de transition où l'on se cherche. Travaillant de nuit dans une supérette, elle rencontre quelqu'un à l' "aube nautique" qui l'aide à se découvrir.
Ce roman graphique traite avec sensibilité du passage à l'âge adulte, montrant comment grandir malgré certains interdits. Samir Dahmani parvient à restituer avec brio cette ambiance unique de la Corée. Les dessins soignés et les couleurs nocturnes invitent au voyage, donnant envie de (re)découvrir Séoul. Le traitement personnel du sujet laisse une impression tendre et intime.
Comme tout le catalogue de "La boîte à bulles", axé sur la BD du réel, ce graphique mérite l'attention, surtout pour les amateurs de la Corée, et dieu sait qu'ils sont chaque année de plus en plus nombreux !
Un album poétique et initiatique
La transition entre la nuit et le jour, le moment du changement qui s'opère, un temps éphémère pour permettre l'arrivée de la lumière.
Difficile de quitter l'adolescence et de faire face à soi-même, d'appréhender la séparation quand jusqu'ici l'amitié fusionnelle a primé. Ce propos est universel et l'est également à l'autre bout du monde, en Corée du Sud. L'héroïne se retrouve seule et se découvre. Dans son quotidien, elle fera une nouvelle rencontre qui la guidera la nuit vers de nouveaux horizons et au final, vers sa lumière en faisant une petite entrée dans le fantastique.
L'essentiel du récit se trame la nuit et permet de créer une atmosphère interressante et poétique. De grandes et belles cases, un dessin délicat et des couleurs pastel font de cet album un bel objet graphique.
Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD - Merci à Lecteurs.com et aux éditions La Boite à bulles pour l'envoi
J'ai beaucoup aimé l'ambiance mélancolique de cette BD. Un univers nocturne dans lequel une jeune fille, se questionne sur son amitié qui s'est peu à peu évaporée. Le sujet est traité avec beaucoup de délicatesse et parfois même de poésie. La fin me laisse cependant un léger goût d'inachevé (ou alors, l'épilogue est peut-être en trop).
« titre en lice pour le Prix Orange de la BD 2024 »
« …l’aube nautique c’est un moment particulier de l’aube. Juste avant le lever du jour. Ce n’est plus la nuit et pas encore le jour. C’est le moment le plus sombre et le plus froid. C’est aussi un moment ou les phénomènes inexpliqués se produisent. Parce que pendant ce moment violent de transition, il faut être prêt pour le changement » pp 108-109
Si une grande partie de l’histoire se passe effectivement la nuit dans cette rencontre particulière entre deux jeunes filles qui vont visiter des appartements par effraction ; c’est bien l’ouverture de l’une à l’autre, la capacité à ouvrir son regard …, de la roue du temps avec son lot de violence et de déceptions affectives de l’une et de l’autre.
C’est bien une BD sur les rencontres, les amitiés et les amours(déçues, perdues, …) les fractures, et au final les grandes solitudes dans ces grandes villes (coréennes ou pas).
Le graphisme est en harmonie avec ce mélange de douceur et de brutalité de la vie. Une BD qui touche.
Titre en lice pour le Prix Orange de la BD 2024. Remerciements aux éditions La Boite à Bulles et à Lecteurs.com pour la communication de cet ouvrage.
C'est avec grand plaisir que je retrouve Samir Dahmani dont j'avais beaucoup apprécié "Je suis encore là-bas" en 2017 (qui répondait habilement au "Je ne suis pas d'ici" de sa compagne YunBo), et qui n'avait pas refait d'album en solo depuis. Le revoilà, avec toujours la Corée en toile de fond, mais avec un autre style graphique : ses planches à l'aquarelle sont superbes, et apportent une ambiance vraiment singulière à ce Séoul nocturne, poétique et mystérieux. Si le cadre est exotique, l'histoire est tout à fait universelle : l'auteur évoque le passage à l'âge adulte, avec la perte de certaines illusions et la découverte de soi. Tout ça est très beau et sonne juste, avec un côté envoûtant.
(Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024)
https://www.instagram.com/p/C38GIjltph1/
A priori, une belle sélection BD 2024.... Comme d'habitude... :-)
Corée du Sud, deux lycéennes Seong-Ji et Ji-Won vont passer leur BAC. L’obtention de ce diplôme leur ouvre enfin la voix de l’indépendance . Indépendance tant attendue mais également tant redoutée par ces deux jeunes filles car elles craignent de changer et de s’éloigner l’une de l’autre. Ayant chacune été admise dans une université différente à Séoul, l’éloignement a lieu et laisse Seong-Ji en plein désarroi. Alors qu’elle travaille dans une épicerie de nuit afin d’être financièrement indépendante, chaque nuit, elle attend qu’un message de Ji-Won ou qu’ un simple mot brille sur l’écran de son téléphone. Mais les mois passent et elle n’a aucune nouvelle de son amie Ji-Won. Une nuit, depuis l’épicerie elle observe une femme au comportement étrange derrière une fenêtre éclairée de l’immeuble d’en face. Quelques nuits plus tard, cette même femme entre dans l’épicerie et progressivement elles deviennent amies. Ensemble elles déambulent la nuit dans un Séoul énigmatique où la toute aussi énigmatique jeune femme entraine Seong-Ji dans ses explorations. Cette jeune femme s’introduit de nuit chez des gens durant leur absence pour peindre et photographier les lieux. Seong-Ji, rationnelle et rigoureuse va ainsi découvrir un monde fait de liberté, de création et c’est en explorant l’intimité d’inconnus qu’elle découvrira finalement qui elle est vraiment.
Au travers de cette histoire, Samir Dahmani nous livre une sorte d’éducation sentimentale, un rite de passage à l’âge adulte avec pour décor à ce récit intimiste un Séoul nocturne bien loin des clichés.
Les aquarelles aux tons doux du dessin de ce roman graphique torturé et captivant permettent de plonger avec délice dans cette atmosphère nostalgique, tout en offrant une beauté visuelle saisissante aux virées nocturnes de Seong-Ji et de sa mystérieuse comparse.
« Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions La Boite à Bulles pour cet envoi. »
Une bien belle découverte que cet album que je ne connaitrais pas sans le Prix BD Lecteurs.com de cette année.
Les lumières et les couleurs sont emplies de beaucoup d'émotions et de pas mal de mélancolie, rejoignant ainsi les bouleversements que ressent Seong-Ji dans son isolement, sa solitude.
Sa relation avec Jiwon était toxique, malsaine, trop dépendante.
L'éloignement lui a été fatale. Mais c'est aussi comme ça que l'on grandit.
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