Quand il manque des pièces au puzzle d'une enquête policière, il existe un étrange analyste qui possède la mystérieuse capacité de les retrouver. Examinant les témoins les plus improbables, Simon Radius pénètre la nébuleuse de leurs souvenirs enfouis... Mais le psycho-investigateur auto-proclamé pourra-t-il compléter son propre puzzle, le plus impensable de tous ?
nstallez-vous confortablement, votre psycho investigation va commencer. Le Dr Radius, est un consultant hors-normes qui saura décrypter vos souvenirs, même les plus enfouis. Mais parviendra-t-il à gérer ses propres secrets ?
Et c'est un magnifique coup de cœur ! Dès le début, j'ai été emballée par les dessins qui sont de pures merveilles et d'une inventivité incroyable (j'ai beaucoup aimé la façon dont les différents troubles étaient représentés visuellement)!
À cela, s'ajoute un scénario dynamique et intelligent avec de nombreux rebondissements dignes des bons polars.
Je suis prête à replonger au plus vite dans une nouvelle psychanalyse avec Simon Radius.
Je ne savais pas à quoi m’attendre en démarrant cette lecture… et je ne m’attendais pas à être autant surpris, dans le fond et dans la forme !
Dans le fond d’abord avec une double intrigue d’abord policière puis plus intime. Simon Radius est donc psycho-investigateur et doit aider la police dans une enquête… il essaie aussi de comprendre la disparition de Dora, la femme qu’il aime. Sa méthode est simple, entrer dans le cerveau des gens et retrouver leurs souvenirs pour trouver les réponses…
Dans la forme il faut saluer le talent de Benoît Dahan qui s’affranchit des codes habituels de la BD avec des trouvailles folles, des mises en pages et des découpages ingénieux… ça peut déconcerter mais c’est original et souvent brillant à l’image de cette couv très réussie !
Au final, un album (et une série !) qui détonne, une audace graphique et scénaristique qui mérite qu’on s’y intéresse de plus près !
Quel étrange personnage que ce docteur Simon Radius, psycho investigateur de son état et spécialiste en portes ! Car lorsqu’une enquête piétine, le seul capable d’aider la police, la justice ou un particulier, c’est bien lui.
Sa technique, utiliser l’hypnose et entrer dans la tête des gens pour ouvrir les portes derrière lesquelles se trouvent des souvenirs enfouis, voire cadenassés et les faire ressortir.
Dans cette intégrale éditée chez Petit à Petit regroupant trois albums (Les fantômes de la culpabilité, Les voies étouffées, les portes dérobée), signée Erwan Courbier (scénario) et Benoît Dahan (scénario, dessins et couleurs), ce sont trois enquêtes distinctes que va devoir résoudre notre spécialiste. Pour cela, sa fidèle assistante Maud n’est jamais très loin ainsi que la capitaine Sandra Brody, le lieutenant Padovani et le docteur Bonseigneur, un étrange expert en psychiatrie, qui enquêtent eux-aussi sur les mêmes cas.
Parallèlement à ces trois enquêtes, une autre se profile. Dora la femme de Simon a disparu alors qu’elle était partie faire des courses. C’est donc son propre cerveau que ce spécialiste en psychologie va devoir sonder afin de découvrir ce qui a bien pu lui arriver.
Deux mots me viennent à l’esprit pour qualifier le scénario de cette série : judicieux et brillant. Dès les premières pages, on est embarqué.e.s dans un univers étrange et passionnant, qu’on ne peut lâcher qu’une fois la dernière page tournée. Et pour cela, mieux vaut disposer des trois albums, sinon c’est la frustration assurée.
Étonnante également comme l’est cette façon de dessiner que j’ai l’impression de n’avoir jamais rencontrée auparavant, si ce n’est "Dans la tête de Sherlock Holmes". Un univers graphique très intrigant qui colle parfaitement bien au scénario. Les personnages ont une telle personnalité et leurs nez ne sont pas étrangers à cela.
Il paraît qu’il existe une suite m’a-t-on dit ! "L’héritage de l’homme-siècle" ne devrait plus tarder à être bientôt mien.
Vous cherchez une lecture qui va vous laisser la bouche bée et les yeux écarquillés, alors ne cherchez plus, elle est là.
Simon Darius est psychanalyste, psycho-investigateur auto-proclamé. La capitaine Sandra Brody fait souvent appel à lui, au grand dam de son collègue, le lieutenant Padovani et de ses supérieurs qui considèrent Simon comme un charlatan. Il faut dire que sa méthode n'est pas banale : il entre dans les souvenirs conscients ou inconscients des gens pour cibler la vérité et les confondre ou les innocenter et les soigner. Mais ce que réussit Simon sur les autres, il ne parvient pas à le faire sur lui-même, accablé depuis deux ans par la disparition de Dora, sa femme.
Trois tomes dans cet album : Les fantômes de la culpabilité, Les voies étouffées, Les portes dérobées. Et bonne idée de les réunir, car il y a un fil rouge, celui de la disparition de Dora. Si les enquêtes ne sont pas originales dans le fond, la forme, qui prime l'est totalement. D'abord, la manière qu'a Simon d'entrer dans les cerveaux des gens est étonnante : il voyage physiquement dans leurs souvenirs. Puis, il lui faut assembler les pièces du puzzle ainsi récoltées. Les scénarios sont subtilement tortueux et les personnages finement décrits. C'est drôlement bien raconté. J'imagine la recherche documentaire sur la psychanalyse, les rêves, les troubles mentaux, ... fort bien restituée.
Et le plus de cet ouvrage, c'est indéniablement le dessin. Comment dire autrement que somptueux ? Benoît Dahan joue avec les couleurs, les cases, plus ou moins grandes et nombreuses par page pour différencier la réalité des souvenirs des patients et suspects. J'en suis encore tout retourné tant j'ai adoré. J'ai découvert Benoît Dahan avec Dans la tête de Sherlock Holmes, dont je parlerai ici plus tard, car il fait partie d'une sélection pour un Prix reporté pour cause de virus et qui m'avait bluffé lui aussi. Ce dessinateur invente, innove, il a une patte personnelle remarquable et identifiable.
Dernière précision : ce volume est en rupture de stock chez Physalis, il devrait être réédité chez Petit à petit à l'automne, excellente maison qui a fait paraître le tome 4 de Psycho-investigateur dont je parle très très bientôt. Et bonne nouvelle, sur le site de l'éditeur, on peut se tenir informé de la prochaine parution. Elle est pas belle la vie ?
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