"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cela s'est passé dans le petit village de Coldwater, au bord du lac Michigan, mais cela aurait pu arriver n'importe où ailleurs. Des appels téléphoniques en provenance de personnes décédées. Le plus souvent, des mots de réconfort pour les proches, un mari, un parent, un enfant. Une ligne directe avec le ciel ? Un miracle pour les croyants, une supercherie pour les autres. Sully Harding, qui vient de perdre sa femme, n'y croit pas. Il est bien décidé à démasquer l'imposteur. Mais tout le monde n'est pas prêt à raccrocher...
Un roman qui je pensait allait me transporter mais qui au final a été assez parsemé de longueurs.
Un petit village qui fait l'objet d'appels téléphoniques venant de l'au delà avec pour correspondants des personnes décédés qui communiquent avec leurs famille afin de les rassurer .
Sous forme d’enquête on va suivre cette intrigue avec malgré tout de bons moments de suspens mais qui n'aura pas réussi a me faire voyager.
Quelques mots sur l’auteur :
Mitch ALBOM est né en 1960 à Philadelphie. Après avoir obtenu un diplôme de sociologie, il poursuit des études de journalisme à l’université de Columbia à New-York et devient l’un des principaux journalistes sportifs des Etats-Unis. Il vit avec son épouse à Franklin, dans le Michigan. [Source Editeur]
Maintenant, place au livre !
« Premier appel du Paradis » est un roman. Tout est fiction, y compris la ville où se déroule l’histoire. C’est un roman au style moderne comme Mitch ALBOM a l’habitude de les écrire.
Les principaux thèmes de ce livre sont la croyance, la foi, le deuil, le journalisme et la vérité.
L’histoire se déroule à Coldwater au bord du lac Michigan.
Sully vient de sortir de prison où il était par erreur judiciaire, ancien pilote, il aborde les choses de façon militaire. Sa femme Giselle est décédée dans un accident tragique.
Il retrouve son fils Jules et se réinstalle à Coldwater où il a grandi.
Septembre, la même journée, un vendredi, huit personnes reçoivent un coup de téléphone étrange. Tous proviennent de « l’au-delà » et de personnes proches, décédées.
Chacune de ces personnes, Jack, Katherine, Doreen, Anesh, Eddie, Jay, Tess, Elias et Elwood ; ne savent que faire de ces appels.
Un jour Katherine, durant l’office du pasteur Warren, prend la parole et annonce qu’elle a eu un appel téléphonique de sa sœur Diane, décédée depuis deux ans.
Et là, BOUM ! Un vrai désastre !
Cette petite ville pourtant si tranquille, où tout le monde se connait va être propulsée sous le feu des projecteurs.
Des médias d’abord, puis des croyants venus de toute la planète, des manifestants, etc.
Coldwater se défigure…
Les appels continus, vérité ou canular ?
Si c’est un canular qui ou quoi peut refaire vivre les véritables voix des défunts ?
Parmi les habitants de Coldwater une personne au moins est persuadée du canular : Sully.
Il va tout tenter pour essayer de mettre la main sur une potentielle supercherie afin de et surtout, de protéger son fils.
Mitch ALBOM joue avec délicatesse sur un sujet sensible et l’espoir, menés tambour battant et suspense jusqu’au point final.
La narration et les dialogues sont courts et simple.
Certaines interviews télévisées sont retranscrites dans le livre, c’est plutôt sympa.
En filigrane, Mitch ALBOM raconte les différentes étapes de l’invention du téléphone par Alexander Graham Bell, ce qui donne juste la touche qu’il faut pour rendre cette fiction plus réaliste.
En conclusion, j’ai bien aimé ce livre, qui aborde avec un dosage juste les sujets sensibles. J’ai surtout apprécié les formules utilisées pour les choses de la vie telles que je les ai notées dans les citations.
Citations :
« Les nouvelles de la vie sont toutes transmises par téléphone. La naissance d’un bébé, des fiançailles, un accident tragique sur la route, dans la nuit – presque tous les évènements marquants de la vie bons ou mauvais, sont annoncés par une sonnerie. »
« Quand on a une sœur, c’est pour toujours, même si on ne la voit plus, même si on ne la prend plus dans ses bras. »
« Les petites villes commencent par un panneau. Des mots simples comme le titre d’une histoire, BIENVENUE A …, VOUS ÊTES A …, mais lorsque vous traversez, vous êtes à l’intérieur de l’histoire, et tout ce que vous ferez lui appartiendra. »
« Il y a deux récits pour chaque vie. Celui que l’on vit, et celui que les autres racontent. »
« Le temps est un voleur silencieux. »
« Parfois, les questions font plus mal que les insultes. »
Des appels téléphoniques de personne décédées à des vivants , le plus souvent des mots réconfortant , un miracle pour certains , une supercherie pour d'autres .
Quand j'ai vu le titre , la couverture , l'histoire tout m'a attiré , mais au final j'aurai trouver le livre ennuyeux , traînant trop en longueur (il ne passe pas réellement grand chose) , coup de fil en coup de fil qui n'apporte rien , on attends une intrigue qui n'arrive pas dommage car l'histoire était prometteuse.
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