80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ces nouvelles sont autant de plongées dans l'étroitesse de nos vies, là où le visible devient miroir, là où le coeur est un guetteur solitaire. Ce n'est qu'en retrouvant nos solitudes, en effaçant, en nous comme en l'autre, ce qui les défigure, que nous pouvons espérer les briser, nous atteindre, nous rejoindre. Quoi d'étonnant alors si le passé revient submerger le présent, si le temps et l'espace semblent parfois se transmuer l'un en l'autre ? Ailleurs ce n'est pas ce qui est loin, c'est tout ce qui est enfoui. L'océan, la tombe, le coeur de l'homme. Le plus lucide de nos égarements, le plus désespéré de nos actes d'espoir : naître sans cesse, mourir sans répit, n'arriver jamais. Nous ne sommes que des passants de l'instant.
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