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La posture postcoloniale - qui évolue au diapason des strates du savoir baptisées par le tenant du champ littéraire français - se concrétise en tant que stratégies de pouvoir face à la stratification sociale gérée par le tenant du champ politique de France.
Tahar Ben Jelloun, étant l'un des visages les plus redevables de la machine abstraite de la colonisation française, présente un cas d'étude exceptionnel dans son genre : il a été déterritorialisé par et dans la langue française (langue postcoloniale), pour se retrouver - des années plus tard - reterritorialisé dans et par cette même langue... un rapport osmotique paradoxal qui donne un nouvel élan à l'omniprésent rapport de forces « postcolonial ».
Les différents agencements de l'auteur postcolonial confirment une forme d'emprisonnement dans la langue de l'ancien colonisateur : Ben Jelloun, comme beaucoup d'autres sujets postcoloniaux, cesse de remplir la fonction d'informateur indigène (d'après Edward Saïd), pour devenir un formateur naturalisé de nationalité postcoloniale.
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