Les disciplines littéraires traitent depuis longtemps la ville comme un thème banal qui leur appartiendrait de droit. Et pourtant, il n'est pas sûr qu'elles aient procédé, avant de s'arroger cet objet d'étude, à une définition de ce qu'est "la ville en littérature".
Marches et cartes voudrait combler ce vide, et se proposer des prolégomènes à toute étude future de la ville en littérature. Pour cela, il explore les domaines les plus variés, alliant étude des images et des textes, explorant la littérature et les sciences humaines, des oeuvres contemporaines et des oeuvres du passé, de l'Europe et de l'Amérique, des auteurs déjà longuement étudiés, comme Michel Butor ou Juan Goytisolo, et d'autres qui le sont moins, comme Olivier Rolin, Angelo Ripellino, François Bon ou William Kennedy. En chemin, il rencontre des questions essentielles pour la définition de la représentation en littérature, et plus généralement du statut même de la littérature. Il interroge enfin notre rapport à notre environnement unique, l'urbain, et la possibilité pour les discours contemporains de le représenter.
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