"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Comment Mathilde, la petite quarantaine ordinaire, s'est-elleretrouvée enfermée dans un « institut de repos » ?À quel moment la vie de cette pharmacienne mariée et mère d'unadorable adolescent a-t-elle basculé ?Sur les conseils de sa psychiatre, Mathilde tient un journal. Peuà peu, la parole se libère. Elle livre ses états d'âme et souvenirsd'enfance la cruauté dont elle a fait preuve à l'encontre de son frère Charly , son quotidien chez les fous avec une infirmière détestable qu'elle a surnommée Moustache, mais aussi sa rencontre marquante avec une certaine Daphné... L'héroïne parviendra-t-elleà rassembler toutes les pièces de ce puzzle, chasser ses démonset affronter la vérité ?Un roman mené tambour battant, tel un jeu de dupes addictif,au dénouement inattendu.Sophie Henrionnet est romancière et scénariste.Sur les balcons du ciel, paru aux éditions du Rocher en 2020,a notamment été salué par Virginie Grimaldi :« Ce roman est un bijou. Ne passez pas à côté ! »
Elle s'appelle Mathilde, elle va avoir quarante ans et traverse actuellement une "crise existentielle" qui l'a conduite à un craquage en bonne et due forme. La voilà internée dans un institut de repos en pleine thérapie.
Sa thérapeute lui conseille de tenir un journal, c'est celui que nous tenons dans les mains et qui se présente donc sous la forme d'un monologue daté et dans lequel Mathilde s'adresse directement à Dorine.
Que s'est il passé de suffisamment dévastateur pour que Mathilde perde pied et se retrouve ainsi hospitalisé?
De fil en aiguille nous le découvrons, en collectant les informations distillées par la narratrice et qui permettent de réfléchir sur différentes thématiques dont les relations fraternelles.
Il s'agit d'un roman qui se lit vite et qui nous émeut quand on s'y attend le moins.
Ce roman raconte l’histoire d’un femme Mathilde, la quarantaine ans qui en se dévoilant à sa psy remonte le fil de son histoire qui la conduite en hôpital psychiatrique. Le lecteur suis son cheminement intime à travers son carnet. Elle y parle de son enfance, avec son frère Charly et de sa vie actuelle avec son mari Simon et son fils de 15 ans Ruben, ainsi que de son travail à la pharmacie. Elle se décrit comme quelqu’un d’ordinaire et de raisonnable. Elle essaye de se souvenir de ce qui l’a amenée aux Airelles, cette maison de repos, mais c’est difficile. Le texte est bouleversant mais tendre à la fois et l’écriture maintient en haleine entre fausse piste et rebondissements. On y découvre des scènes du quotidien d’un hôpital psychiatrique à travers le regard parano de Mathilde et cela interroge.. Avec Moustache, Armand, Véronique et bien d’autres membres de l’hôpital qui sont attachants, Mathilde créera un cercle de lecture afin de lire des livres à haute voix aux autres patients et se sentir utile.. Entre humour, distanciation et suspens ce roman est surtout un récit poignant d’une fragilité bouleversée dans un équilibre quotidien,
#NetgalleyFrance #Plusimmortellequemoi
#Plusimmortellequemoi #NetGalleyFrance
Je remercie NetGalley pour m'avoir fait découvrir Sophie Henrionnet.
Le nom de cette auteure ne m'était pas inconnu, j'avais même mis dans ma Pal deux de ses livres, sans avoir encore eu le temps de les lire, puis j'ai vu son dernier livre sur la plateforme de NetGalley, sorte de déclic, je l'ai sollicité, je ne pouvais plus reculer, je m'engageais à le lire.
Très bonne surprise, un style fluide, de l'humour et un second degré et surtout une histoire présentée sous forme d'écrits thérapeutiques, sorte de puzzle qui nous est livré, et nous allons jusqu'au bout chercher les morceaux pour reconstituer l'histoire. Les personnages sont très bien traités.
Que s'est-il passé le jour de l'anniversaire de Mathilde, pharmacienne, mère de famille sans aspérités apparentes: Elle décide de ne pas fêter l'anniversaire de ses 40 ans, comme une sorte de test pour voir jusqu'où elle est transparente, voir qui s'en souviendra.
Comment Mathilde s'est retrouvée enfermée dans cette structure de soins "institut de repos". L'importance des grains de sable de notre vie qui en s'accumulant font déraper la machine, Très bonne analyse, et mise en lumière de tous ces petits riens qui font basculer une vie, rendant le dérapage possible. Ce sujet plutôt sérieux est présenté avec beaucoup d'humour, les portraits et les surnoms donnés à toutes les personnes qu'elle côtoie dans cet établissement, des malades au personnel soignant, amène de la légèreté. Entre "normalité" et "folie" la limite est ténue et quiconque peut basculer.
Il s’agit du premier roman que je lis de cette auteure. J’ai été conquise par son écriture, fluide, dynamique et parsemée d’humour malgré le sujet.
Elle distille des éléments au fur et à mesure, tenant en haleine ses lecteurs. C’est très bien dosé et surtout plein de fausses pistes. Je n’avais pas deviné le dénouement.
Ce roman raconte l’histoire de Mathilde, 40 ans, se trouvant en hôpital psychiatrique et se confiant à sa psy, Dorine. Comme Mathilde n’arrive pas à parler, c’est trop dur pour elle, Dorine lui conseille d’écrire ses pensées dans un carnet. Dans un long monologue où elle fait parfois les questions et les réponses, elle raconte sa vie. Elle parle d’abord de son enfance, avec son frère Charly. Puis elle se confie sur sa vie actuelle avec son mari Simon et son fils de 15 ans Ruben, son travail à la pharmacie. Elle se décrit comme quelqu’un d’ordinaire et de raisonnable. Elle essaye de se souvenir de ce qui l’a amenée aux Airelles, cette maison de repos, mais c’est difficile. On avance donc lentement mais toujours en rythme. Elle alterne avec quelques doléances et scènes du quotidien d’un hôpital psychiatrique. Vous pourrez ainsi faire la connaissance de Moustache, Armand, Véronique et bien d’autres, qui vous feront sourire. Mathilde créera un cercle de lecture afin de lire des livres à haute voix aux autres patients et se sentir utile. La bibliothérapie est forcément un concept qui me touche.
C’est délicat de vous en dire plus sans divulgâcher. J’ai trouvé le propos très intéressant, car chacun à ses fêlures et on pourrait tous un jour « dérailler ». Quel regard portons-nous sur ces personnes placées en institut ? Saurions-nous tendre la main à quelqu’un en proie à une crise ?
J’ai passé un excellent moment de lecture avec ce roman. Merci à Netgalley et aux éditions du Rocher.
C'est un livre qui donne envie d'être relu immédiatement après, pour appréhender l'histoire avec un nouvel œil, une fois qu'on a la clé de l'énigme entre les mains.
Mathilde est dans un institut de repos.
On comprend qu'elle a perdu pied, mais ce n'est qu'à la toute fin que l'on sait ce qui s'est passé.
On lit son journal intime.
On lit sa vie d'avant et sa vie à l'institut.
On découvre ses relations avec son mari, son frère, son fils... son travail... sa relation avec elle-même.
C'est un vrai récit introspectif, que l'on suit en déroulant le fil d'une énigme.
J'ai pris plaisir à lire cette histoire, et ne me suis jamais ennuyée. J'avais vraiment envie de comprendre ce qui avait pu se passer. Nous pouvons tous être Mathilde. Nous avons tous des fragilités qui peuvent nous amener un jour à perdre le contrôle de notre vie. Il suffit d'un élément déclencheur... perturbateur...
Serez-vous assez curieuses ou curieux pour découvrir cette réalité au travers de l'expérience Mathilde ?
L’histoire s’ouvre sur un dialogue à sens unique, de ceux qui naissent et se développent en confidences simplement ponctuées d’encouragements à poursuivre…Si Mathilde interpelle son interlocutrice par son prénom, c’est un artifice :
«Je vous vois déjà retenir un soupir, c’est que moi aussi je commence à vous cerner, Docteur. Ou Dorine, puisque vous ne voyez pas d’inconvénient à ce que je vous appelle Dorine durant nos séances? » Patiente , mais refusant de perdre le contrôle de la situation...
Le décor est donc planté, mais le mystère est encore entier sur les raisons qui ont amené cette jeune femme au langage expressif et élaboré à se confier à une professionnelle. Et c’est peu à peu, à pertes touches que le tableau se complète : où sommes-nous, que s’est-il passé, et de quel genre de folie souffre notre narratrice ?
Le récit est très bien construit , amenant le lecteur à découvrir pas à pas, avec de fausses pistes adroitement proposées, toute l’histoire.
Les résidents, compagnons d’infortune font partie du décor, de la « colocataire » parano, au perroquet incarné, tous réunis lorsque Mathilde leur propose des séances de lecture à voix haute. On a même un embryon d’enquête policière, où les victimes sont des culottes disparues.
La gravité du thème n’exclue pas un ton presque guilleret, comme si la narratrice oscillait entre fanfaronnade et barrière de défense utilisant l’humour, ce qui rend le récit très agréable à lire.
Merci à Netgalley et aux éditions du Rocher
Le roman débute sur un mystère: comment Mathilde, la narratrice, est-elle arrivée dans cet hôpital psychiatrique? Au travers du journal qu'elle rédige pour sa thérapeute, nous en apprenons davantage sur elle, son enfance mais aussi son quotidien tristounet de pharmacienne qui s'ennuie dans une vie sans aspérité. Et petit à petit on comprend ce qui l'a amenée là... Difficile d'en dire dire davantage sans éventer la chute du roman...
Une écriture légère et fluide, très agréable à lire. J'ai particulièrement aimé l'évocation de l'hôpital avec ses infirmières plus ou moins sympathiques (carrément antipathique pour celle surnommée Moustache!), ses vols de culottes et ses patients plus ou moins cabossés par la vie ou la maladie.
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