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Ce sont plusieurs milliers d'internationalistes de toutes nationalités qui partirent combattre les islamistes de Daech dans le nord de la Syrie, au Rojava, aux côtés des forces révolutionnaires Kurdes. L'auteur de ce livre, un français, fut l'un d'entre eux. Ce qu'il raconte de son expérience pendant les années de guerre est toujours mis en relation avec la géopolitique de cette partie du Moyen-Orient dont il est un fin connaisseur.
L'ouvrage est un plaidoyer pour le Rojava. Un Rojava qui, malgré l'hostilité déclarée des Etats de la région et bien au-delà, tente de construire une organisation sociale basée sur l'égalité, en particulier entre les hommes et les femmes.
Il ne s'agit pas de l'analyse froide et distante d'un universitaire « neutre » ou aux motivations cachées : il a combattu dans les YPG par le passé, et est solidaire du projet politique basé sur le municipalisme libertaire. C'est de ce point de vue que ces textes ont été écrits. Pourtant, prendre parti n'est en rien pour lui synonyme d'aveuglement, et il se tient à distance de tous ceux pour qui un soutien signifierait inconditionnalité et récit hagiographique. Il s'en prend également , et avec preuves et témoignages à l'appui, à un certain nombre de mensonges répandus, en particulier par le gouvernement turc mais aussi par les grande puissance impérialistes et une certaine presse, tendant à faire passer l'expérience sociale kurde pour une infâme dictature.
L'objectivité n'exclut en rien le positionnement politique ; elle en est la condition.
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