Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Pietr-le-Letton

Couverture du livre « Pietr-le-Letton » de Georges Simenon aux éditions Omnibus
Résumé:

Jumeaux et escroquerie...
La police internationale signale l'arrivée à Paris du célèbre escroc Pietr-le-Letton. Maigret le file dès sa descente du rapide L'Etoile-du-Nord. Mais alors que le suspect se rend à l'hôtel Majestic, on découvre dans le train un cadavre qui est son sosie. Tandis que... Voir plus

Jumeaux et escroquerie...
La police internationale signale l'arrivée à Paris du célèbre escroc Pietr-le-Letton. Maigret le file dès sa descente du rapide L'Etoile-du-Nord. Mais alors que le suspect se rend à l'hôtel Majestic, on découvre dans le train un cadavre qui est son sosie. Tandis que Pietr prend de mystérieux contacts avec un milliardaire américain, M. Mortimer-Levingston, l'enquête sur le meurtre conduit Maigret à Fécamp, où il l'aperçoit, sortant de la villa d'une certaine Mme Swaan...
Adapté pour la télévision anglaise en 1963, sous le titre Pietr the Lett, dans une réalisation de Rudolph Cartier, avec Rupert Davies (Commissaire Maigret), et pour la télévision française en 1972, par Jean-Louis Muller, avec Jean Richard (Commissaire Maigret), Danièle Ajoret (Mme Swann).
Simenon chez Omnibus : les enquêtes du célèbre commissaire Maigret, et les très "noirs' Romans durs

Donner votre avis

Avis (1)

  • Pietr-le-Letton est le premier Maigret d’une longue série. Ici, on est loin de l’ambiance des romans policiers de nos jours : pas d’ADN, pas de fichiers informatisés, pas d’équipe de choc telle qu’on peut s’y attendre. Dans ce roman, on est dans les années 1930 au 36 quai des orfèvres, dans un...
    Voir plus

    Pietr-le-Letton est le premier Maigret d’une longue série. Ici, on est loin de l’ambiance des romans policiers de nos jours : pas d’ADN, pas de fichiers informatisés, pas d’équipe de choc telle qu’on peut s’y attendre. Dans ce roman, on est dans les années 1930 au 36 quai des orfèvres, dans un monde d’homme, dans un monde où l’enquêteur arrive sur la scène du crime et regarde le corps de la victime sans prendre de gants, et dans lequel, pendant le service l’enquêteur boit une « mousse », histoire de s’hydrater et tente de garder le poêle de chauffage bien allumé pour se réchauffer. Bienvenue dans le monde de Maigret.

    Ce contexte-là doit être prise en compte dès le départ. On n’est pas dans la dentelle ici. Maigret est un personnage très charismatique, très sûr de lui, un peu égocentré mais touchant à la fois. Dans cet opus, Maigret va être touché personnellement dans son enquête et il va alors avoir à cœur de résoudre rapidement son enquête. Simenon parle très peu de la femme de Maigret dans ce premier roman, mais il laisse deviner que sa femme est complètement tournée vers le bien-être de son mari et est en admiration de son mari.

    L’enquête en elle-même est particulière. Maigret reçoit un télégramme dans lequel est retranscrit la description d’un homme recherché : Pietr-le-Letton. Il doit arriver par l’Etoile du Nord, le train reliant Amsterdam à Paris, en passant par Bruxelles. Les connaisseurs reconnaîtront notre Thalys actuel. Maigret fonce à la gare pour le cueillir. Il pense le reconnaître parmi les passagers qui descendent du train mais il s’aperçoit qu’un groupe se forme devant un wagon. Un meurtre a été commis. Est-ce l’homme qu’il recherche ? Maigret en doute, va voir le corps et fait rapidement demi-tour pour poursuivre la personne qu’il a croisé plus tôt. S’en suit alors une filature.

    Je n’ai lu qu’un autre tome en plus de celui-là mais j’ai l’impression que le schéma se répète : le lecteur suit Maigret, au sens premier du terme. L’auteur nous donne très peu d’informations, si bien qu’on ne comprend son cheminement qu’à la fin, lors de l’affrontement entre notre inspecteur Maigret et le criminel. Et là, tout est plus clair.

    Le roman est court : c’est d’autant plus appréciable car le nombre d’informations qui sont distillés tout au long du roman pourrait perdre le lecteur. Le dénouement final nous rappelle parfois des détails qu’on aurait pu oublier. J’ai été surprise par cette fin, même si j’ai été davantage surprise par d’autres fins. Avec Maigret, j’apprécie le langage du début XXème siècle, le monde d’avant (heureusement révolu). J’apprécie aussi de redécouvrir Paris d’antan. Et j’adore aussi me laisser surprendre par cet enquêteur un peu lourdaud mais terriblement attachant à la fois !

    A suivre !

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.