Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
En 1860, Hugo reprend le manuscrit des Misérables, qu'il avait laissé de côté pendant douze ans. Mais avant de se remettre à l'écriture du roman, il consacre plusieurs mois à la rédaction d'un essai, en lui donnant pour titre Philosophie, suivi de l'indication Commencement d'un livre. De cet essai, Hugo dit qu'il « contient un quasi-ouvrage sur [sa] philosophie religieuse personnelle, pouvant servir, soit de préface spéciale aux Misérables, soit de préface générale à [ses] oeuvres ».
Ces pages sont une méditation cosmique et politique, une réflexion sur l'organisation de l'univers et de la société, un laboratoire où Hugo cherche à penser le mystère de l'infini. Énumérant les singularités et les extravagances de la nature, il se heurte à l'incompréhensible, à l'inexplicable, au prodige. Parce que la réalité se dérobe à une intelligence totale, il faut en conclure qu'un principe supérieur est nécessaire à la compréhension de ce qui échappe aux seules données de l'expérience. Ce principe, c'est Dieu.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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