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Petits remèdes à la dépression politique

Couverture du livre « Petits remèdes à la dépression politique » de Jean-Christophe Brochier aux éditions Don Quichotte
Résumé:

« L'histoire de ma génération est l'histoire de ceux qui n'ont pas fait la guerre (ni la révolution ni rien du tout), n'en ont pas été des victimes directes, mais à qui on a tenu un discours de névrosés imbuvable, où toute remise en cause du passé était proscrite. Il fallait gober le tout.... Voir plus

« L'histoire de ma génération est l'histoire de ceux qui n'ont pas fait la guerre (ni la révolution ni rien du tout), n'en ont pas été des victimes directes, mais à qui on a tenu un discours de névrosés imbuvable, où toute remise en cause du passé était proscrite. Il fallait gober le tout. Nazisme, France libre, collabos et résistants, Drieu l'ordure et Malraux le clairvoyant, Auschwitz et Varsovie, Dresde et Stalingrad, le Vercors et Hiroshima...?».

« Le 30 mars 2016, à Paris, lors d'un meeting contre la loi Travail, l'économiste Frédéric Lordon se fait lyrique : «La sédition des jeunes au naturel, c'est la hantise du pouvoir. Mais sa hantise au carré, c'est le contact des jeunes avec les classes ouvrières, et plus généralement avec le salariat, soit exactement ce qui en train de se passer ici ce soir !» Respire à fond, Fredo, respire à fond et ferme les yeux. La nuit est longue ».

Le diagnostic est sans appel, Jean-Christophe Brochier fait une grave dépression politique : lassitude du mensonge collectif, colère permanente contre l'ordre des choses, problème chronique avec l'autorité. Mais à la réflexion, ce petit-fils de résistant n'a-t-il pas toujours eu la sédition dans le sang ? A huit ans déjà, il volait les hosties des pères jésuites ; à treize, il manifestait contre le service militaire. A dix-huit, il découvrait Stendhal et la musique punk ; à vingt-deux, il jouait dans un groupe de rock'n'roll, votait Mitterrand et tentait de travailler sans subir le patronat...

Au rythme d'un calendrier révolutionnaire dont chaque jour est un 14 juillet, il retrace les illusions et désillusions d'un révolté chronique en 365 fragments acérés qui piquent tous là où ça fait mal.

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