Quelles sont les premières révélations littéraires de l'année ?
Sarah Barry, épouse et mère en apparence comblée, a quitté les RH d'une grande entreprise pour s'accorder une année d'écriture. Mais alors qu'elle dispose enfin du temps nécessaire, le piège de la domesticité semble se refermer sur elle.
Cela commence par une fatigue inhabituelle, des chutes de cheveux, et puis il y a ces maux de tête lancinants.
Quand il n'est pas en voyage d'affaires, son mari la couve, la chahute, la questionne. Entraînant leur fils dans ce manège qui ne tourne plus très rond. À moins que ce ne soit elle qui fantasme?
Dans une langue et un rythme envoûtants, sorte de ritournelle noire où les vampires prennent les atours de la tendresse, Émilie Guillaumin offre avec ce troisième livre un regard sans concession sur le couple et la maternité.
Absolument vertigineux ! Une fin absolument incroyable. Gérard Collard, Le Magazine de la santé, France 5 Un grand roman sur la paranoïa, un grand roman sur le couple. Une fin spectaculaire ! Olivia de Lamberterie, Télématin, France 2 Peut-on à la fois aimer sa famille et avoir envie de la quitter ? Pourquoi les femmes doivent-elles toujours faire des choix ? Dans ce roman conçu comme un thriller, ces questions sont posées de manières brillantes. Ariane Bois, Psychologies Un suspense psychologique et dynamique, un rythme incisif, un roman qui happe et qui bouscule. Hubert Artus, Le Parisien À propos de l'autrice Après des études de lettres à la Sorbonne et de criminologie à New York, Émilie Guillaumin a passé deux ans au sein de l'armée de terre française, aventure dont elle a tiré Féminine, puis L'Embuscade, qui a reçu un très bel accueil de la critique et du public. Petites dents, grands crocs est son troisième roman.
Quelles sont les premières révélations littéraires de l'année ?
Un livre vertigineux qui vous plonge dans les sentiments profonds d'une femme et vous embarque au coeur de la manipulation. Ce livre va vous suivre longtemps tellement la fin est incroyable... Je viens de l'acheter en poche! A lire un livre qui est passé inaperçu..
Je sors déçue de la lecture de de ce roman .
D'emblée, la situation initiale m'avait pourtant interessée : une femme qui se met en congé de son poste de DRH pour se consacrer à l'écriture.....
Mais rapidement, je me suis sentie extérieure à sa solitude, aux diverses manifestations de son malaise intérieur, aux réactions de son entourage, au milieu bobo dans lequel elle évoluait .
Quant au dénouement, il m'est apparu comme plaqué.
Le récit de cette descente aux enfers ne m'a pas convaincue.
« Petites dents, grands crocs » d’Emilie Guillaumin est un roman qui m’a empêché de dormir.
L’histoire de Sarah, femme et mère comblée, en apparence, est glaçante. C’est une descente aux enfers que l’on ne comprend pas : est-ce que Sarah devient folle ? Est-ce son mari qui la manipule ?
La fin est inattendue et redoutable…
Après « L’embuscade », Émilie Guillaumin confirme son talent de conteuse et de maîtresse du suspense.
Un mari, un enfant, un métier : ces six dernières années, Sarah s’est quelque peu oubliée, toute occupée qu’elle était à devenir une bonne épouse, une bonne mère, une bonne Directrice des Ressources Humaines.
Elle décide de prendre une année sabbatique pour avoir du temps pour elle et écrire un roman. Mais très vite, d’étranges symptômes font leur apparition, freinant son projet : saignements de nez, migraines à répétition, fatigue chronique, trous de mémoire, perte de poids, marques rouges sur les bras…
Entre la voix d’ogre de son mari et le timbre fluet de son fils, un duo en parfaite harmonie qui sonne pourtant faux à ses oreilles, Sarah peine à trouver les mots. “Mon existence s’échappe tandis que la leur s’ancre jour après jour, faite de rires et de certitudes.” Elle gribouille son malaise et ses doutes dans son journal intime, devenu son seul refuge : la farce qu’est le couple et la prison qu’est la maternité, au-delà de l’amour et de la tendresse.
Au bord de la déraison, elle perd pied dans le quotidien, artificiel comme une pièce de théâtre saturée de rires forcés, de câlins mécaniques, d'œillades burlesques, de “je t’aime” à outrance. Jusqu’à la fin, inattendue mais plus nauséeuse que jamais.
Le roman d’Émilie Guillaumin fourmille de détails qui installent insidieusement une ambiance horrifique. Une goutte de sang poisseux, une eau qui a un goût de charnier, un dessin enfantin de monstre, des cris d’oiseaux qui ressemblent à des râles de dégoût, et bien sûr la comptine entêtante, lancinante, hypnotique, d’où est tiré le titre… Même les guirlandes du sapin de Noël, "épaisses comme des chenilles mutantes”, sont oppressantes.
Une “voix d’ogre”, une “faim de loup”, “le petit monstre”… Il y a quelque chose du conte dans ce livre. Un conte qui dissèque les certitudes, qui soulève le cœur et qui glace le sang.
Sarah Barry est mariée à Pierre, ils ont un fils de six ans, Thomas. Sarah travaille dans une entreprise de transport depuis dix ans , elle a une vie bien remplie , mais rêve d’écrire un roman. Elle va donc poser une année sabbatique afin de réaliser son rêve. Mais à partir du moment où elle fait ce choix, sa vie va basculer et son quotidien va devenir un enfer. Son mari et son fils vont se transformer , comme si de par son choix, leur quotidien bien réglé et cadré se détraquait. C’est ce basculement qui est traité tout au long du roman.
Sarah se rend tout d’abord compte de la très grande complicité entre son mari et son fils qui ne font aucun effort pour l’impliquer dans leur relation privilégiée. Ils la tiennent à l’écart des moments qu’ils passent ensemble. Elle voit son fils comme un petit vampire qui aspire sa vie. A cela s’ajoutent des mots de tête incessants, de fortes hémorragies qui chaque mois la laissent exsangue malgré le traitement qui lui a été prescrit et une brutale perte de poids que son mari ne semble pas avoir remarquée. Mais la regarde-t-il encore, lui qui fait chambre à part depuis quelque temps, soit disant pour qu’elle se repose davantage. Et que sont ces marques sur ces poignets et ces piqures qui parsèment son corps depuis plusieurs jours à son réveil ? Pourquoi son mari ne lui transmet-il pas les messages et invitations de sa meilleure amie Lucie qui semble être la seule à s’inquiéter vraiment pour elle ?
L’auteure installe une ambiance lourde et pesante , assez perturbante pour le lecteur.
Ce roman se veut assez sombre et dérangeant. Il relève de l’autopsie d’un couple ,disséqué par la plume sans concession d’Emilie Guillaumin, et nous poursuit encore bien longtemps après l’avoir refermé.
DÉLICIEUSEMENT OPPRESSANT !
Sarah, épouse et mère en apparence comblée, quitte son poste de RH pour s'accorder une année d'écriture. Ce qui devait être une belle parenthèse se transforme vite en cauchemar tant elle se sent piégée dans ce rôle de femme au foyer. Son mari lui reproche de ne pas assez s'investir pour la maison (ben oui puisqu'elle ne travaille plus, elle a du temps...!) et les murs de son foyer se changent en prison. Alors que son mal-être grandit chaque jour - nausées, migraines, chute de cheveux - père et fils sont de plus en plus fusionnels. Et cette comptine qu'ils fredonnent si souvent devient insupportable...
《Petites dents, grosses dents, petites griffes, grosses pattes... Petite souris, petites pattes, petit chiot, petit crocs...
À MANGER ! À MANGER !
DU BON, DU GRAS, DU LAIT !
Sinon je vais te MANGER
Sinon je vais te DÉVORER》
Au centre de ce roman la maternité qui n'est pas forcément une évidence et la vie de couple qui est loin d'être rose avec ce mari aussi ambivalent. Comment se trouver une place quand l'arrivée d'un enfant envoie tout valser?
Le "je" nous plonge au plus près des pensées de Sarah. Avec elle, on souffre, on étouffe. On oscille entre folie et dépression. Songes et réalité s'entremêlent et l'angoisse monte...
L'omniprésence du sang n'y est sans doute pas étrangère. Les crocs des autres, qui ont vidé cette femme de toute substance. Le rouge, l'odeur métallique, le goût âpre... l'abandonnant telle une coquille vide.
La plume est addictive, efficace et non dénudée de finesse. J'ai dévoré ce roman d'une traite, comme en apnée, jusqu'à son final absolument renversant !
J'avais eu un coup de coeur pour L'embuscade et une fois de plus Émilie Guillaumin nous offre un roman singulier et saisissant !
Sarah Barry décide de prendre une année de congé sabbatique pour écrire un roman. Cependant les choses ne vont pas se passer comme elle le pensait... D'une part, l'inspiration n'est pas au rendez-vous, d'autre part, son mari attend d'elle un investissement plus grand à la maison maintenant qu'elle ne travaille plus. En outre, elle vit très mal la relation fusionnelle de son mari et de Thomas, leur jeune fils.
Il y a aussi l'étrange comportement de Thomas, attiré par le sang, tel un petit vampire. Quant à Pierre, son mari, il semble avoir toutes les qualités, mais il faut se méfier des apparences.
La comptine qu'il chante à longueur de journée avec son fils devient lancinante, on sent qu'une menace plane au-dessus de la tête de Sarah. Tandis que Pierre enchaîne les voyages lointains pour son travail, Sarah sombre dans la dépression et ressent une énorme fatigue, des maux de tête, elle souffre d'anémie et se met à perdre ses cheveux. L'attitude de son mari est ambivalente, à tel point qu'on se pose bien des questions sur la personnalité de cet homme qui semble ne pas voir ou qui ne veut pas voir à quel point la santé de sa femme se dégrade.
Il faudra attendre la toute dernière page pour avoir une révélation de taille. Toutefois la fin du roman n'est pas totalement explicite et je le regrette car je n'aime pas rester dans le flou.
Une lecture qui m'a tenue en haleine de la première à la dernière page, un dénouement que je n'ai pas vu venir, c'est impossible de deviner ce qui va se passer, un piège qui semble dans issue, une histoire très sombre qui risque de hanter longtemps les lecteurs.
Sarah décide de prendre un congé sabbatique afin d'écrire son premier roman. Elle quitte son emploi dans une grande entreprise pour se consacrer à ce projet et pour se reposer après plusieurs années de travail à un rythme effréné.
Très amoureuse de son mari, son amour reste exclusif envers lui, et ce, même après la naissance de leur fils. Elle s'accommode d'année en année à cette nouvelle vie à trois. Elle aime à sa manière cet enfant venu bousculer son quotidien.
Les mois passent sans qu'elle n'arrive à écrire et tombe petit à petit dans un engrenage infernal, se sentant piégée dans les tâches domestiques et dans son rôle de mère.
Elle se retrouve coincée entre ses devoirs conjugaux et maternels, ne supportant pas la relation fusionnelle entre son mari et son fils.
Sa santé physique et morale se dégrade, des maux de tête l'assaillent de plus en plus violemment…. Sarah coule, suffoque, ne trouvant plus d'échappatoire.
Peu à peu, sa vie se fissure, laissant place à un chaos sans nom. La vie de famille, la maison, la routine, tout devient insupportable.
On pressent une cause sous-jacente à tous les maux de Sarah sans arriver à la deviner jusqu'à la dernière page, apportant une tension et un suspense tout au long du récit.
Une histoire machiavélique et oppressante qui explore la face sombre des limites de la raison.
La fin est inattendue et très originale. Elle m'a laissée un peu perplexe car elle reste un peu nébuleuse pour moi.
J'aime la plume de l'autrice que j'avais découverte en lisant son autre roman, L'embuscade.
Une lecture qui m'avait aussi beaucoup plu. Son écriture est fluide, subtile et tranchante.
Un roman psychologique, à la limite d'un thriller, plonge le lecteur dans les méandres de la folie, de la paranoïa et de la maternité.
J'ai passé un bon moment de lecture et je suis impatiente de lire le prochain roman d'Emilie Guillaumin qui arrive une deuxième fois, à me toucher et à me surprendre.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2023/03/petites-dents-grands-crocs.html
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