Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Le tour du jardin, au petit matin, quand la rosée mouille encore les pieds, est déjà toute une philosophie en soi. Il y a, dans cette promenade minuscule à pas lents, inquiétude et sérénité mêlées car tout au jardin, on le sait, est fragile et éphémère. Celui qui jardine voit d'emblée les formes rondes ou rectilignes, les lignes brisées, les couleurs contrastées ou tout en nuances qui s'additionnent; il en oublie alors son travail patient de binage, de grattage et de tailles ingrates. Libre à lui de choisir son itinéraire, de s'arrêter ici ou là, de s'interroger sur le temps qui passe et sur le devenir des graines, promesses de lendemains fleuris. Des philosophes au jardin ou des jardiniers philosophes ? Peu importe, car, en suivant les petits chemins d'une philosophie buissonnière et ceux aussi d'une rêverie poétique au jardin, notre façon d'entrevoir le monde ne sera plus tout à fait la même. Et ce quelle que soit l'étendue de notre pré carré : de simples pots alignés sur un balcon de ville jusqu'au jardin le plus extraordinaire.
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