Dans ce livre, il nous est proposé un autre regard sur une atteinte systémique aussi difficile à diagnostiquer qu'à traiter. D'habitude, le burn-out est considéré - à l'instar de tout problème de santé - comme un mal à combattre ou une maladie dont il s'agit de se protéger. Et s'il avait quelque chose à nous enseigner ? Présentant tour à tour le burn-out comme « un mal insidieux qui frappe une société opulente », « un effet collatéral de la modernité » et « une maladie de civilisation au même titre que l'obésité », Philippe Maire explique que ce phénomène n'est pas une maladie, mais une manifestation de bonne santé. Pour lui, le burn-out est « un ultime signal destiné à alerter l'individu que son existence est dominée par un système de croyance dépourvu de toute flexibilité et qu'il court à sa perte ». L'auteur ne conteste aucunement le caractère terriblement douloureux du burn-out. Toutefois, il nous invite à le percevoir comme la très utile indication d'une manière inadéquate de penser le travail et la santé. Conséquence malheureuse d'un défaut d'adaptation au stress - d'un manque de résilience - le burn-out serait surtout révélateur d'un vide existentiel. Enfin, rappel précieux de notre nature fondamentalement spirituelle, le burn-out constitue une opportunité de croissance dans un monde qui se voudrait éternellement jeune et bronzé. Pour prévenir le burn-out - et principalement pour bien vivre - diverses attitudes nous sont présentées dans cet ouvrage :
Développer son intelligence émotionnelle ; éviter de faire soi-même son malheur etc.
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