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Pétain-Pershing, frères d'armes : leur Grande Guerre : leur culte de l'alliance (1917-1948)

Couverture du livre « Pétain-Pershing, frères d'armes : leur Grande Guerre : leur culte de l'alliance (1917-1948) » de Jean-Claude Streicher aux éditions Editions Maia
Résumé:

"Pas sûr que le Maréchal Pétain ait jamais été pro-allemand. Car, en fait, il n'a jamais cessé d'être pro-américain. Jusqu'au bout des ongles. Puisqu'il avait clairement conscience des rapports de forces et que, comme en 1917, la France ne pouvait vaincre militairement l'Allemagne sans le... Voir plus

"Pas sûr que le Maréchal Pétain ait jamais été pro-allemand. Car, en fait, il n'a jamais cessé d'être pro-américain. Jusqu'au bout des ongles. Puisqu'il avait clairement conscience des rapports de forces et que, comme en 1917, la France ne pouvait vaincre militairement l'Allemagne sans le secours de l'Amérique.
Sa relation avec le général Pershing, qui avait commandé le corps expéditionnaire américain en France sous ses ordres jusqu'à la paix, le prouve amplement. Contrairement au général britannique Haig, celle-ci a été sans orages, puisqu'elle reposait sur des tempéraments égaux en sobriété et placidité. Elle s'est continuée après 1919, Pershing ayant accepté la responsabilité de l'aménagement et de l'entretien des monuments et cimetières militaires américains en France. Il venait donc presque chaque année en France pour les inaugurer, le plus souvent aux côtés de Pétain, tous deux se qualifiant alors mutuellement dans leurs discours de « frères d'armes ».
À sa réception à l'Académie française, le Maréchal a fait l'éloge de Pershing, puis il l'a fait entrer à l'Institut de France. Pétain a également patronné le double monument équestre La Fayette-Pershing de Versailles, avant de l'inaugurer avec lui, en présence de l'American Legion, en octobre 1937 pour les vingt ans de l'entrée en guerre américaine. À chaque occasion, face aux neutralistes américains, tous deux ont réclamé la relance de l'alliance de 1917."

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