Il veut détruire l'humanité. Elle va tout faire pour l'en empêcher.
Ils sont venus sur terre - Pestilence, Guerre, Famine et Mort. Chevauchant leurs effroyables destriers, les quatre cavaliers ont parcouru le globe, avec chacun le pouvoir d'anéantir l'humanité. Ils sont venus sur terre... pour nous éliminer tous. Quand Pestilence
se dirige vers sa ville, Sara Burn n'a qu'une seule certitude : tous ceux qu'elle connaît, tous ceux qu'elle aime, vont mourir. À moins, bien sûr, que le cavalier aux traits angéliques ne soit arrêté avant. Et c'est exactement ce qu'elle espère accomplir lorsqu'elle
tire sur la créature démoniaque et la jette à bas de sa monture. Dommage que personne ne l'ait informée que Pestilence ne peut être tué. Le cavalier - bien vivant et extrêmement furieux - la retient maintenant prisonnière et a hâte de la voir souffrir. Pourtant,
après des semaines passées à ses côtés, les sentiments qu'il éprouve pour elle, et ceux qu'elle ressent pour lui, deviennent de plus en plus confus. Sara a peut-être enfin l'opportunité de sauver le monde... mais son coeur, lui, a de fortes chances d'y rester.
Je vais être franche, au début, mon avis était mal barré sur ce livre. Si j’aime beaucoup la plume de l’auteure et l’univers hyper addictif présenté ici, j’avais beaucoup de mal avec le côté « romance ». Pour cause, dès le départ, on a affaire à beaucoup de violence des personnages, l’un envers l’autre. Et, après ça, j’avais énormément de mal à voir comment l’auteure allait réussir à faire naître la romance, car cela me semblait… malsain, ce à quoi je ne m’étais pas attendu avec ce livre. J’ai eu beaucoup de mal à voir au-delà des actes de Pestilence envers Sara, qui pour moi, sont clairement de la torture. Mais j’ai sous-estimé Laura Thalassa ! Déjà, elle prend son temps pour installer la romance, et ce fait m’a soulagé. Beaucoup de choses changent entre-temps, beaucoup d’événements arrivent. J’ai finalement apprécié l’histoire qui a su me faire tenir jusqu’au bout !
Sara est une jeune femme courageuse, pleine de compassion, avec un grand cœur. Elle qui était pompier, se voit confier la mission d’arrêter Pestilence. J’ai apprécié la jeune femme, même si elle m’a aussi agacé, parfois. Il y a des moments où elle change d’avis comme de chemise, avance d’un pas pour reculer de quatre, et cela m’a frustré, et donné envie de la secouer ! Elle m’a fait mal au cœur, aussi, face aux épreuves et souffrances qu’elle doit traverser. J’ai eu envie de la serrer dans mes bras et de lui transmettre ma force.
Et puis, nous avons Pestilence. J’avoue que je l’ai détesté, au départ. Son manque de compassion et ses actes envers Sara m’ont refroidi et j’ai eu peur de ne jamais l’apprécier. Mais il est doué, le bougre ! Peu à peu, au fil des changements qui s’opèrent en lui, on découvre quelqu’un de bien plus vulnérable qu’il n’y paraît, et plus vulnérable qu’on pourrait s’y attendre venant de l’un des Cavaliers. J’ai trouvé dommage de ne pas avoir son point de vue, ce qui aurait clairement aidé à apaiser ma colère contre lui. J’aurais aimé être dans sa tête, lui qui montre si peu ce qu’il ressent. Mais à force de le suivre, on le voit s’ouvrir un peu plus, et chaque changement dans son comportement envers Sara a fini par me toucher, comme ses mots qui sont si souvent tellement poignants !
On ne peut clairement pas parler de personnages secondaires, car la plupart ne sont que de passage. Mais Ruth et Rob m’ont énormément touché par leur amour profond et leurs certitudes.
En conclusion, si ce livre n’est pas un coup de cœur pour les raisons citées plus haut, il reste malgré tout une bonne lecture ! J’ai aimé retrouver la plume de Laura Thalassa et j’ai adoré sa façon de poser le décor et son souci du détail. J’ai apprécié qu’elle ne presse pas le côté romance, ce qui m’aurait clairement rebuté au vu des événements. Mais finalement, j’ai apprécié les personnages, surtout au fil des changements qui s’opèrent en eux. Je lirais clairement la suite, car le résumé du tome 2 me fait envisager que j’aimerais bien plus cette suite !
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