80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
la renommée de ce fameux périodique va au-delà des milieux anarchistes.
il la doit à son style très coloré, et fort violent, utilisant un argot parisien plein de verve, dont il constitue un précieux conservatoire. il faut cependant distinguer entre le vrai langage populaire de ces années et les créations de son rédacteur quasi unique, emile pouget - un des fondateurs de la cgt. sa (re)lecture, ici proposée en chronologie, illustre ainsi l'évolution de l'anarchisme français vers le syndicalisme, à travers des événements comme le boulangisme, le scandale de panama, les attentats à la dynamite et l'affaire dreyfus.
avec ses nombreux échos d'entreprises, le père peinard constitue aussi un témoignage de première main sur la condition des ouvriers de l'époque, ainsi que sur leurs luttes contre les " capitalos " et les " vautours ", les " endormeurs " et les " ratichons ", les " sergots " et les " galonnards ", sans oublier les " bouffe-galette " du " palais-bourbeux ". mais là aussi il faut faire la part des exagérations de pouget quant à la combativité de la classe ouvrière et à l'ampleur de ses combats.
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