« Né en 1945, après les horreurs de la guerre, dans une famille pauvre en milieu rural isolé, je n'ai pas eu l'opportunité de faire des études. J'ai obtenu mon Certificat d'Études Primaires, véritable sésame pour faire un apprentissage en tant que « Chaudronnier » chez un artisan. J'ai ainsi obtenu mon Certificat d'Aptitude Professionnelle. J'ai appris un métier manuel et gagné ma vie avec ma tête, en me formant continuellement, sans jamais connaître le chômage.
L'adolescence fut très formatrice pour ma vie d'homme. Des amours et des ruptures m'ont amené à mieux comprendre, à réfléchir sur la vie et les relations humaines. » Jean-Claude Fort.
Jean-Claude Fort nous propose la narration de la vie de « Jean-Claude », prénom couramment porté après guerre, et qui se veut représentative des gens ruraux sans grands moyens de cette génération. Dans sa démarche, il s'agit de faire connaître cette vie aux citadins, aux jeunes, à ceux qui ont eu certaines facilités pour s'instruire et qui ne l'ont pas fait.
Ceux de sa génération qui ont bien vécu, sont, selon lui, ceux qui ont fait des efforts pour apprendre, pour essayer de comprendre et ne se sont jamais contentés d'un diplôme acquis. Il nous délivre un message militant : ne pas avoir peur de se former et se former encore pour s'en sortir.
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