"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Sophia, une trentenaire éco-anxieuse et nullipare, prétend ne plus être célibataire pour faire plaisir à sa mère. Ce mensonge pourrait être sans conséquence si ses parents ne sautaient pas sur l'occasion pour inviter son compagnon à Noël.
Sophia a deux mois pour trouver l'homme-placebo qui apaisera les angoisses de sa mère.
Mais lorsqu'un revers de la vie la contraint à retourner vivre dans son Jura natal, la recherche se complexifie. Comment rencontrer quelqu'un dans l'un des départements les moins peuplés de France ?
Avec humour et sans concessions, Anaïs Ziakovic met en scène les désillusions d'une génération pour laquelle la maternité n'est plus une priorité. Porté par une Bridget Jones 2.0, post-MeToo, post-Covid, née de la révolution numérique, le roman explore la sexualité des trentenaires à l'ère des réseaux sociaux et de l'invention de nouveaux modèles familiaux.
Diplômée du Celsa, plume pour des maisons de Luxe, Anaïs Ziakovic s'essaie au stand-up et travaille actuellement sur un projet de seule en scène. Avec Pêche Aubergine, elle signe un premier roman pétillant.
Sophia, parisienne et toute jeune trentenaire est à nouveau célibataire depuis peu. Les fêtes de Noël approchent : sa mère, déçue de cette nouvelle, se faisait une joie de le recevoir pour les fêtes. Pour la rassurer, Sophia lui ment en lui disant qu’elle a trouvé quelqu’un et sa mère lui fait promettre de le faire venir le 24 au soir. Sophia n’a donc « plus qu’à » trouver un gars qui serait prêt à jouer la comédie d’ici là.
Rien de tel que les téléfilms de Noël et les romances de Noël pour se mettre en condition pour affronter les chutes de températures à venir. « Pêche Aubergine » est mon premier roman de l’année entrant parfaitement dans le thème. Et autant dire qu’il sort du lot car je m’attendais à autre chose avec une fin attendue, des lumières pleins les yeux, avec un débordement de romantisme, un peu d’humour aussi. Tous les ingrédients nécessaires pour une romance de Noël réussie. Clairement, le côté humoristique est réussi : le roman est léger, plein de situations surprenantes, rocambolesques, à la frontière du ridicule aussi. Certaines scènes m’ont parues de trop car elles ne m’ont pas plus surprises que ça : je voyais bien des pages avant que ça allait se finir de telle ou telle façons à 2 ou 3 reprises. L’important est de passer un bon moment léger et c’est clairement réussi.
Ce qui est réussi aussi, c’est que je ne m’attendais donc pas du tout à cette fin. Comme l’indique la 4ème de couverture, on est clairement dans une nouvelle génération Bridget Jones 2.0, post-MeToo, post-Covid et j’avoue que ça m’a fait sourire plus d’une fois. J’ai aimé être surprise, même si je m’attendais un peu plus à de la romance classique, celle que l’on retrouve tous les ans dans les rayons.
En bref, une bonne lecture détente, pleine d’humour, pleine de féminisme nouvelle génération. Une bonne surprise !
Je remercie les éditions Fayard et Netgalley pour cette lecture.
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