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Lorsque la France déclara la guerre à l'Allemagne le 28 juillet 1914, Paul Potet (1875-1968) avait 39 ans. Son service militaire avait duré trois ans, de 1896 à 1899, et il avait dû faire ensuite trois périodes de rappel d'un mois chacune. Par leur travail, lui et son épouse, Berthe Baron (1885-1959), commençaient à connaître une modeste aisance et avaient déjà deux enfants, lorsqu'il fut mobilisé en tant que réserviste et envoyé à l'arrière-front, puis au front pour aller à la fin jusqu'à Kaiserslautern. Il dut abandonner sa teinturerie, rue de la République à Seurre (Côte-d'Or). Pendant son absence, c'est Berthe qui fit son travail. Pendant leur séparation, Paul et Berthe entretinrent une correspondance sporadique sur cartes postales. La plupart nous sont parvenues. Il nous manque cependant les courriers de l'année 1918. En revanche, nous disposons d'un petit carnet dans lequel Paul Potet notait les achats et les dépenses de son détachement, ainsi que la liste des hommes dont il avait la responsabilité en tant que brigadier. Il nous a aussi laissé son rapport tardif sur le stage de formation de chefs de section, au cours duquel il fut témoin de la mort de deux de ses camarades en raison de l'incompétence criminelle du capitaine chargé de l'entraînement. Tous ces documents constituent un précieux témoignage direct. Les images y sont analysées et un index permet de retrouver les occurrences de tel ou tel thème. Ce livre est publié à l'occasion du centenaire de la Première Guerre Mondiale et pour honorer la mémoire de mes grands-parents paternels.
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