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C'est une prostituée africaine qui parle, et elle raconte comment elle est arrivée dans cette ville qui ressemble fortement à Palerme au terme d'une véritable nouvelle traite des nègres. Elle raconte aussi les mauvais traitements, les vexations, la misère quotidienne, et tout le monde d'exclus, de clandestins et de miséreux qui s'anime autour d'elle dans le décor de cette ville en décomposition.
Le sujet est d'actualité mais il ne s'agit pas d'un roman social ou sociologique ou politique. L'auteur a fait le choix d'une langue poétique qui transcende le réalisme, avec une texture étonnante faite de tournures dialectales, d'expressions parfois étranges, comme pour attester d'une maîtrise incertaine de la langue de la part de la narratrice dans la bouche de laquelle la trivialité ne paraît jamais vulgaire.
Quatrième titre de cet auteur sicilien qui arrive grâce à une écriture d’une grande sensibilité à nous conter et à rendre belles des histoires à la fois dures et tristes. J’avais été touchée, éblouie même, avec Borgho Vecchio et Le tram de Noël.
Là, je ne vous cache pas que ma lecture fut beaucoup plus laborieuse. J’ai eu du mal à m’accrocher (si ce n’avait été dans le cadre du challenge #cemoiscionlit je crois que j’aurai abandonné ! ), ai malgré tout poursuivi, et vous avoue l’avoir fini en le survolant.
Il y est question de prostitution, de ces femmes africaines que l’on va chercher dans leur pays en leur promettant une vie meilleure et qui se retrouvent à faire le tapin dans des rues sordides d’un port sicilien. Elles sont quatre qui « veillent » les unes sur les autres pour se protéger de leur maquereaux ou de certains clients. Il y est question de leur quotidien noir, glauque, avilissant, des humiliations qu’elles subissent sans cesse. Le tout est porté par une langue d’une crudité sans nom qui par la répétition de ce que ces femmes subissent a fini par véritablement me déranger.
J’ai bien conscience que cette prostitution ne peut en rien être comparée à celle d’Emma Becker décrite dans La maison (l’autrice choisit de devenir prostituée dans une maison close à Berlin pour écrire sur le sujet), et que ce récit est probablement nécessaire pour faire connaître le sort de ces femmes en tout point similaire à celui de dizaines d’autres partout en Europe et le dénoncer. Cependant la lecture en rebutera certainement plus d’un ou d’une.
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