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Pas pleurer

Couverture du livre « Pas pleurer » de Lydie Salvayre aux éditions Seuil
  • Date de parution :
  • Editeur : Seuil
  • EAN : 9782021116199
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Deux voix entrelacées.
Celle, révoltée, de Georges Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les nationaux avec la bénédiction de l'Église catholique contre les « mauvais pauvres ». Son pamphlet, Les Grands Cimetières sous la lune, fera bientôt... Voir plus

Deux voix entrelacées.
Celle, révoltée, de Georges Bernanos, témoin direct de la guerre civile espagnole, qui dénonce la terreur exercée par les nationaux avec la bénédiction de l'Église catholique contre les « mauvais pauvres ». Son pamphlet, Les Grands Cimetières sous la lune, fera bientôt scandale.
Celle, roborative, de Montse, mère de la narratrice et « mauvaise pauvre », qui, soixante-quinze ans après les événements, a tout gommé de sa mémoire, hormis les jours radieux de l'insurrection libertaire par laquelle s'ouvrit la guerre de 36 dans certaines régions d'Espagne, jours que l'adolescente qu'elle était vécut avec candeur et allégresse dans son village de haute Catalogne.
Deux paroles, deux visions qui résonnent étrangement avec notre présent, comme enchantées par l'art romanesque de Lydie Salvayre, entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, portées par une prose tantôt impeccable, tantôt joyeusement malmenée.

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Articles (1)

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Avis (24)

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    Dramatique mais aussi émouvante mise en scène de l’évolution des conceptions et des sentiments.

    Pourquoi n’avais-je pas lu ce livre avant ? Peut-être parce que c’était un Goncourt et que je doute parfois de ce prix ou trouve qu’il ne reflète que rarement mes goûts de lecture. Mais les billets de certaines babélionautes - suivez mon regard vers Patoux66 - ont éveillé ma curiosité. Et me voilà refermant le prix Goncourt de 2014 avec cette leçon ‘’ne pas rester sur des a priori, réviser toujours et encore son jugement littéraire ». Et comme tant de bons billets ont déjà été écrits et lus, je vais rester succincte et relever quelques citations que je tiens à conserver.

    Lydie Salvayre, à travers les souvenirs fragmentaires recueillis auprès de sa mère, dresse en 2010 le portrait d’une époque peu connue ailleurs que par les habitants du pays même, à savoir l’histoire de l’Espagne autour des années 1936. Cette mère qui souffre pourtant de la maladie d’Alzheimer, arrive encore à transmettre le vécu des espagnols durant cette époque. En parallèle, l’autrice choisit de convoquer quelques excellents écrits de Georges Bernanos.
    L’ensemble apporte un éclairage que je qualifierais de « global » des horreurs de l’époque. Les livres d’histoire condensent en parlant d’un ‘’Conflit qui opposa de 1936 à 1939 le gouvernement républicain espagnol de Front populaire à une insurrection militaire et nationaliste dirigée par le général Franco’’.

    L’insurrection libertaire contre le fascisme et l’enthousiasme de la classe populaire en 1936, eux-même suivis par le désarroi et la déconfiture politique de 1937 sont palpables dans ce roman.
    De 2010 on se retrouve en 1936 dans un petit village où s’affrontent de trop nombreux courants : franquistes mais aussi libertaires, républicains et communistes. Aussi petit soit ce village, aussi fortes sont les convictions de chacun et donc l’acharnement à se détruire les uns les autres.
    J’ai apprécié le ton vif et les traits d’humour dont use à bon escient l’autrice ; les faits étaient pourtant dramatiques.

    Durant ma lecture j’ai davantage appris sur Georges Bernanos qu’à travers les livres qu’on nous imposait durant notre scolarité. Son émotion et sa fougue sont habillement mélangées à ceux de la mère de l’autrice. Au début on est un peu déstabilisé par le parlé plein d’hispanismes de la mamie, mais on finit par plus ou moins décoder les locutions espagnoles. A ceci se superpose le style académique des écrits d’un Bernanos monarchiste, catholique et traditionaliste. Sous la plume de cette grande écrivaine, l’effet est réussi.
    Un tango de styles qui sied à merveille à une période de l’histoire qui fut lourde à vivre et à porter par l’Espagne mais qui, grâce la plume de Lydie Salvayre, restera dans ma mémoire.

    Citations :
    « L'épiscopat espagnol n'a cessé au long des siècles de trahir, de dévoyer et de défigurer le message christique en se détournant des pauvres au profit d'une poignée de "canailles dorées". L'Eglise espagnole est devenue l'Eglise des nantis, l'Eglise des puissants, l'Eglise des titrés. Et ce dévoiement et cette trahison ont atteint un sommet en 1936 lorsque les prêtres espagnols, de mèches avec les meurtriers franquistes, ont tendu leur crucifix aux pauvres mal-pensants pour qu'ils le baisent une dernière fois avant d'être expédiés ad patres. Pour l’exemple. »
    « Ils disent qu’ils savent à présent où mettre leur courage. Ils disent qu’ils ne supporteront plus de laisser leurs désirs à la porte d’eux-mêmes, como un paraguas en un pasillo. Que leur père se foute bien ça dans le crâne ! Finies les peurs et les abdications ! »
    « Bernanos découvrait, le cœur défait, que lorsque la peur gouverne, lorsque les mots sont épouvantés, lorsque les émotions sont sous surveillance, un calme, hurlant, immobile s'installe, dont les maîtres du moment se félicitent. »
    Parlant de sa mère « Je l’écoute me dire ses souvenirs que la lecture parallèle de Bernanos assombrit et complète. Et j’essaie de déchiffrer les raisons du trouble que ces deux récits lèvent en moi, un trouble dont je crains qu’il ne m’entraîne là où je n’avais nullement l’intention d’aller. Pour être plus précise, je sens, à leur évocation, se glisser en moi par des écluses ignorées des sentiments contradictoires et pour tout dire assez confus. »

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  • " La guerre, ma chérie, est tombée à pic nommé.

    " La guerre, ma chérie, est tombée à pic nommé.

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  • Un roman ambitieux et un pari réussi que celui de mixer avec talent l’Histoire de l’Europe et plus particulièrement de l’Espagne lors de l’année 1936, moment – clé s’il en est, le récit biographique, celui de la mère de l’auteure, jeune fille dont la vie va se trouver bouleversée dans...
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    Un roman ambitieux et un pari réussi que celui de mixer avec talent l’Histoire de l’Europe et plus particulièrement de l’Espagne lors de l’année 1936, moment – clé s’il en est, le récit biographique, celui de la mère de l’auteure, jeune fille dont la vie va se trouver bouleversée dans l’engagement de son frère contre Franco et celui de l’écrivain français Georges Bernanos, plutôt sensible aux idéaux nationalistes.

    La narratrice, dont les souvenirs maternels ne semblent s’éclairer qu’à l’évocation de cet été 1936, va s’appuyer sur eux pour nous faire partager les bouleversements, les espoirs et la tragédie que connut l’Espagne à travers l’histoire d’un petit village, et cela de l’intérieur.

    Parallèlement mais à partir des écrits de l’écrivain français Georges Bernanos (« Grands Cimetières sous la lune »), fervent catholique, à l’époque des faits à Palma de Majorque, c’est la partie la plus conservatrice qui est mise en avant et à mal par les faits.



    · Trame et personnages :

    Le village natif, proche de Lérida et de Burgos, de Montse (Montserrat Monclus Arjona, son patronyme complet), la mère de la narratrice est le condensé de tout ce qui constitue la société Espagnole des années 30 avec la prédominance écrasante de la religion catholique et une classe sociale de possédant et la classe la plus importante ; celle des gens pauvres, paysans essentiellement. Dans un tel environnement et de telles injustices sociales, c’est peu de dire que les rancœurs s’accumulent et seul l’archaïsme de la société a empêché, jusqu’en 1936, que les jeunes, sympathisant des idées communistes, anarchistes voire des deux, ne se rebellent contre leurs parents et le système qui a toujours régi les générations antérieures. Attention, il ne s’agit pas ici de la version espagnole de Don Camillo mais bien d’un véritable récit avec sa violence, ses morts et ses conflits. Deux options sont mise en avant, ici, ; tout d’abord la folie et la liberté explosant tous les repères d’un petit monde exigu quand Montse encore adolescente et son frère Josep s’enfuient, après une tentative vaine de mise en place d’un système égalitaire dans leur petit village, dans un Burgos totalement libéré et exultant et enfin le combat quasi fratricide qui va opposer Josep, l’anarchiste à Diego, le fils adoptif du hobereau local, mais communiste dans ce petit village où Montse est aussi de retour mais enceinte d’un français disparu dans les combats. Terrible aussi de ressentir comme Josep ou Diego que leurs idéaux étaient à ce point erronés et illustrés par tant d’horreur et de violence.

    Le témoignage de Bernanos, à la base fervent légaliste et catholique, est quant à lui celui d’un désenchantement progressif dont les horreurs (massacres, tortures entre autres) encouragées et bénies par l’église espagnole, dans ses plus hautes sphères, de la reprise en main et l’installation du nationalisme et du Franquisme en Espagne.

    · Contexte et véracité historique :

    Pour moi ce roman biographique est tout simplement un choc tant les horreurs, les mécanismes de quasi génocide qui ont été déployé entre anarchistes, communistes et nationalistes en 1936 en Espagne m’étaient inconnus. Le rôle de l’église catholique espagnole dans les massacres et l’épuration à l’égard d’une proportion importante du peuple nécessitait un tel document, sérieusement documenté à travers les recherches historiques menées par l’auteure. C’est peu de dire que les communistes n’ont rien à envier, en termes de violence gratuite et de massacre à cette église dont on attend toujours la condamnation par Rome à ce jour.

    · Sentiment global au terme de la lecture :

    Un plaisir de pouvoir trouver ainsi un livre qui constitue aussi bien un document historique, une biographie touchante, un éclairage nouveau, oh combien implacable, sur les évènements et leur déroulement dans l’Europe de la seconde guerre mondiale et l’attachement au personnage de Montse. Un roman fluide que j’ai dévoré.

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  • Habiter dans le Sud-Ouest de la France, c'est être inconsciemment lié à la guerre civile espagnole. En 1939, un demi-million de Républicains espagnols ont fui leur pays après la victoire du général Franco et traversé les Pyrénées. Notre culture est marquée pour toujours par ces familles qui sont...
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    Habiter dans le Sud-Ouest de la France, c'est être inconsciemment lié à la guerre civile espagnole. En 1939, un demi-million de Républicains espagnols ont fui leur pays après la victoire du général Franco et traversé les Pyrénées. Notre culture est marquée pour toujours par ces familles qui sont venues se réfugier dans nos départements. Ici, l'Espagne est partout. Des centres culturels espagnols existent dans nos villes, apprendre l'espagnol au collège est naturel, prendre des cours de flamenco est chose banale… Pour copier les mots de Claude Nougaro « l'Espagne en nous pousse un peu sa corne ».
    J'ai toujours entendu parler de cette guerre, je l'ai plus tard étudié en fac. Je n'ai aucune racine espagnole et pourtant j'ai l'impression que cette histoire est la mienne.

    Dans « Pas pleurer » Lydie Salvayre fille de réfugiés espagnols, entrelace la voix de l'écrivain Georges Bernanos, témoin révolté de la guerre civile espagnole, et celle de Montse, sa mère, qui au soir de sa vie, ne se souvient plus que des jours radieux de l'été 1936, l'été des utopies anarchistes, l'été avant que tout bascule.
    C'est un formidable roman qui donne une idée assez précise de la complexité du conflit et du déchirement de la société espagnole à travers la vie d'un village. Il y a les nationalistes, les communistes, les anarchistes, les phalangistes, les franquistes, la FAI, le POUM, le CNT, il y a les rêves libertaires de certains, le conservatisme d'autres et l'attitude choquante, scandaleuse, impardonnable de l'Eglise catholique espagnole.

    Une des grandes réussites de ce récit, hormis ses personnages et son contexte, c'est sa langue. Lydie Salvayre fait parler Montse dans un mélange de français et d'espagnol, avec des mots inventés, des mots catalans francisés et des phrases parfois interrompues en plein vol. Elle n'invente rien, ils sont nombreux ceux qui utilisent cette langue. Vous l'entendrez encore si vous venez sur un marché dans le Gers ou bien dans un bistrot, c'est la langue des grands-parents de beaucoup de mes amis, c'est la langue des voisins, c'est la langue de l'exil et elle est de toute beauté.

    Un texte fort qui navigue entre violence et légèreté, entre brutalité et finesse, entre intime et politique.
Un très beau Goncourt 2014.

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  • Belle prestation d'écriture, deux styles (soutenu et gentiment décalé pour la maman espagnole écorchant le français), deux visions opposées du printemps 1936 espagnol. C'est un Goncourt accessible à tous et agréable à lire

    Belle prestation d'écriture, deux styles (soutenu et gentiment décalé pour la maman espagnole écorchant le français), deux visions opposées du printemps 1936 espagnol. C'est un Goncourt accessible à tous et agréable à lire

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  • Une façon très originale de plonger dans la période trouble de la guerre d'Espagne ... une écriture peu commune avec le mélange du français et de l'espagnol de la conteuse , ce qui donne une respiration et allège le sujet ...

    Une façon très originale de plonger dans la période trouble de la guerre d'Espagne ... une écriture peu commune avec le mélange du français et de l'espagnol de la conteuse , ce qui donne une respiration et allège le sujet ...

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  • Avec "Hymne", Lydie Salvayre avait révélé la vie très complexe de Jimmy Hendrix. Dans "Pas pleurer", œuvre littéraire riche et très diversifiée sur le plan de la langue, elle donne la parole à sa mère qui nous plonge dans l’Espagne de 1936, alors que la guerre civile va éclater.

    D’emblée,...
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    Avec "Hymne", Lydie Salvayre avait révélé la vie très complexe de Jimmy Hendrix. Dans "Pas pleurer", œuvre littéraire riche et très diversifiée sur le plan de la langue, elle donne la parole à sa mère qui nous plonge dans l’Espagne de 1936, alors que la guerre civile va éclater.

    D’emblée, l’auteure confie que sa mère est une mauvaise pauvre : « Une mauvaise pauvre est une pauvre qui ouvre sa gueule. » Le 18 juillet 1936, elle a 15 ans. Son village où de gros propriétaires ont confisqué les meilleures terres, est coupé du monde.
    Parallèlement, tout au long du livre, Lydie Salvayre nous parle de Georges Bernanos dont le fils va se battre dans les rangs de la Phalange. Alors qu’il est installé à Palma de Majorque, l’auteur des "Grands cimetières sous la lune", est profondément choqué par l’attitude de l’Église : « L’Église espagnole est devenue la Putain des militaires épurateurs. »
    Mère de l’auteure, Montserrat Monclus Arjona est née le 14 mars 1921 et a toujours été appelée Montse ou Montsita. Elle a 90 ans et elle raconte. Son parler conserve les mots savoureux qu’elle crée en liant espagnol, catalan et français, une vraie langue transpyrénéenne. Elle décrit la vie de villageois pris dans une tourmente qui va dévaster tout le pays avant de s’étendre.
    Arrive José, le frère de Montse qui va vite s’opposer à Diego, le fils de don Jaime Burgos Obregón. Celui-ci a pris Montse comme bonne après avoir déclaré : « Elle a l’air bien modeste. », une remarque qui la blesse profondément. José défend passionnément les idées libertaires alors que Diego a adhéré au Parti Communiste, éternel conflit entre ceux qui ont le même idéal au départ mais n’arrivent pas à se mettre d’accord sur la voie à suivre pour parvenir à une société égalitaire. Le camp républicain ne surmontera pas ces luttes fratricides.
    "Pas pleurer" nous emmène aussi dans la Barcelone de 1936, une ville impossible à décrire. Montse la découvre et, pour elle, c’est un véritable séisme. Là, José veut vivre mais n’accepte pas de voir passer « les camions chargés de jeunes gens offerts à la boucherie. »
    Approuvés entre autres par Claudel, le 27 août 1937, les évêques espagnols plébiscitent la dictature de Franco et Lydie Salvayre nous donne la liste des signataires sans oublier de dénoncer la lâcheté de pays, dont le nôtre, qui n’ont pas soutenu les démocrates espagnols et même interné ceux qui réussissaient à passer la frontière.
    Bernanos a vu la terror azul, à Majorque, où 3 000 personnes ont été assassinées en 7 mois, soit 15 exécutions par jour, avec la bénédiction de l’épiscopat : « L’Église espagnole a révélé son visage effrayant. Pour Bernanos, l’irréparable est consommé. » Il quitte Palma pour la France et sa tête est mise à prix par Franco.
    Déjà mère de Lunita, Montse passe le Perthus le 23 février 1939 et mettra au monde Lidia quelques années plus tard, l’auteure de "Pas pleurer" qui livre ici un roman passionnant et indispensable.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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  • Une Histoire avec DES histoires d'un pays et d'un peuple qui se déchirent où s'entremêlent les relations .
    Un récit sensible et authentique sur l'Espagne avant 39/45 où la crise identitaire des enfants ressemble à la crise politique qui secoue le pays qui nous fait nous rappeler que parfois on...
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    Une Histoire avec DES histoires d'un pays et d'un peuple qui se déchirent où s'entremêlent les relations .
    Un récit sensible et authentique sur l'Espagne avant 39/45 où la crise identitaire des enfants ressemble à la crise politique qui secoue le pays qui nous fait nous rappeler que parfois on ne deviens pas forcément ce qu'on voulait être et que décidément la vie est faite de choix .
    Un bel hommage émouvant et tendre .

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