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Gaspar est un artiste reconnu et sollicité. Pourtant, en ce début de printemps, il ne rêve que de quitter Paris, et de s'installer quelques jours place Campo de' Fiori à Rome. Là, à une terrasse de café, devant un jeu d'échecs, il joue contre des badauds de passage et savoure la beauté des jours.
Un matin, une femme s'installe à sa table pour une partie. Elle s'avère être une adversaire redoutable et gagne très vite. Elle s'appelle Marya, vient de Hongrie. L'histoire entre eux naît sur l'échiquier, avant de se déployer ailleurs avec douceur.
Sous l'ombre tutélaire du grand Giordano Bruno dont la statue pèse sur le Campo de'Fiori, Marya et Gaspar vont se révéler - dans le creuset de leurs énigmes, de leurs esprits vifs et volontiers joueurs, de leurs regards singuliers et acérés sur le monde.
L'amour s'impose alors, implacable comme une attaque de mat.
Partie italienne, nouveau roman d'Antoine Choplin, ne revendique rien, ne prend aucun parti, ne défend aucune cause.
Prédominent, au fil des pages, la légèreté de l'existence et la puissance de la mémoire.
Un petit besoin d’évasion ? De voyage ? Si oui, alors ce livre est parfait. Décollage vers l’Italie (gros indice dans le titre quand même), et plus particulièrement vers Rome…
Comme Gaspar, le héros principal, j’avais besoin de m’évader et donc, de commencer ce livre avec entrain. Les décors sont très visuels et l’écriture fluide, nous emportant nous lecteurs, dans les rues romaines.
Alliant les échecs à une passion amoureuse, il est facile de se laisser emporter. Et cela a réussi chez moi.
Le seul bémol pour moi est que cela n’a été qu’un city-trip alors que j’aurais aimé un séjour longue durée. En effet, le livre comptant moins de 200 pages, l’histoire est quelque peu survolée et des approfondissements n’auraient pas été superflus, selon moi, afin d’agrandir l’aura de ce livre.
Malgré un tout, un beau livre aux accents méridionaux !
Passez les premières pages en italique de ce roman qui semblent bien mystérieuses (elles se comprennent à la fin), le lecteur se retrouve à une terrasse du restaurant Virgilo sur le Campo de' Fiori où se joue une partie d'échec et fait la connaissance de Gaspar.
Artiste-sculpteur, plutôt d'art brut, comme Henry Darger qu'il cite, le succès arrive et, il a éprouvé le besoin de s'échapper en Italie où il passe son temps à jouer aux échecs jusqu'au jour où il rencontre une joueuse plus forte que lui, Marya. Sa curiosité est piquée et un double jeu s'engage entre les 2 protagonistes : jouer et se séduire.
Mais Marya, d’origine hongroise, a un but en venant à Rome et dévoile son histoire familiale marquée par la seconde guerre mondiale : elle est sur les traces de son grand-père, maître des échecs dans les années 20, assassiné à Auschwitz.
Nos deux personnages font connaissance en déambulant dans les rues de Rome, les lieux connus, ils se cherchent et Marya raconte.
L'histoire est marquée des lieux et des personnages, comme Giordano Bruno, la statue elevée sur le Campo de ´ Fiori, ce scientifique italien du 16e siècle, qui font l'histoire de Rome et de l’Italie.
On goûte à tout : au vin, aux plats, au charme italien, aux ruelles, aux monuments connus.
Une belle escapade contemporaine, empreinte d'une histoire du passé touchante d'un joueur d’échec mort trop tôt. Un texte presque trop court !
« Ça fait quelques jours que j'aspire à cet instant là. Libre et tranquille, sous le ciel italien de mai, loin des sollicitations, des figures d'apparat et des tensions de ces derniers temps »
Le temps de quelques jours, nous voilà sous le
Soleil de Rome, sur une terrasse à jouer aux échecs
On est invité à se balader dans Rome, à être témoin de rencontres et d’histoire
J’ai bien aimé mais il a manqué un +
Je pense que je me souviendrai pas de ce roman dans quelques semaines
L'Italie, les échecs, l'univers artistique du personnage principal, l'évocation de la Hongrie à travers Marya, voilà ce qui m'a attirée vers ce livre. Je m'attendais à être dépaysée et ce fut le cas. Ce petit roman nous fait voyager dans l'espace, mais aussi, chose plus surprenante, dans le temps (avec l'histoire du grand-père disputant une partie d'échec avec son geôlier nazi). En quelques mots, très simples, l'auteur parvient à nous transporter en Italie, sur ses places qui dégagent une atmosphère propre à ce lieu. Le livre est très doux, agréable à lire, mais cette sobriété à ses limites: les personnages m'ont paru un peu "creux" et le fil de l'histoire sans véritable nœud.
Agréable lecture.
Ambiance presque voluptueuse, disons que ce pourrait être ce qu'Antoine Chopin a voulu et su créer. L'atmosphère italienne est, dès les premières pages, voluptueuse à souhait et génère cet intense climat si propice aux mémorables rencontres. En cela, rien à critiquer, pas une fausse note.
Ses personnages aussi sont attractifs, presque désirables.
Lorsqu'ils se sont rencontrés à Rome, sur une de ces places populaires que nous les voyageurs apprécions, ils étaient tous les deux en errance, flottant dans leur vie telles des âmes en recherche de LA flamme qui va les raviver.
Gaspar, le narrateur, artiste français, adore jouer aux échecs avec des adversaires tout venant. Il se trouve soudainement happé par la belle Marya, hongroise, encore plus forte que lui aux échecs. En cela aussi, bon choix des personnages principaux comme de ceux qui animent l'environnement.
Pour le reste je n'ai, dans ce roman, pas décelé cette accroche que je pensais y trouver puisqu'à l'automne dernier, il avait été en pré-sélection de plusieurs prix littéraires.
En panne de la vie, voulant fuir son agente, un peu trop omniprésente, Gaspard, plasticien renommé va à Rome, plus précisément sur le Campo de Fiori. Installé à une terrasse de restaurant (avec l’aval du patron), il installe son jeu d’échec, son autre passion, et attend le chaland, l’amateur, la personne désireuse de faire une partie avec lui et entrer en conversation. Le tout à l’ombre de la statue de Giordano Bruno
Lorsque l’on a envie de débrancher, il ne faut pas laisser son portable allumé cher Gaspard. Et oui, Amandine, son attachée de presse et plus encore, n’a de cesse de l’appeler. Oui, OK, il a la jouissance d’ignorer ses appels. Ce qu’il fait avec plaisir.
Revenons à l’Italie et au jeu d’échec... Par un beau matin, une belle jeune femme, Marya affronte Gaspard et, pour la première fois, le jeune homme perd.
Les deux se lient d’amitié et plus encore. Si Gustave est là pour se changer les idées, Marya est à Rome pour une toute autre raison où les échecs sont très présents. Une quête sur son passé familial qui a à voir avec Auschwitz, son grand-père et une partie d’échecs avec son geôlier notée sur une feuille.
Un texte court, dense, à la fois tendre et poignant de par la quête de Marya. Antoine Choplin sait très bien mélanger gravité et tendresse avec légèreté et dignité pour parler de sujets graves tel la Shoah ou Giordano Bruno (dont la statue est sur la place où il joue aux échecs) condamné à être brûlé vif pour ses idées. Comme dans chaque roman d’Antoine Choplin, raconte la haine des hommes vis-à-vis de ceux qui ont des idées subversives pour eux, mais aussi, la réconciliation, la résilience avec un ton léger et grave. Il y a un décalage très intéressant entre ses mots et ce qu’il raconte.
Antoine Choplin, un auteur que j’aime retrouver au fil de ses livres
Dès que j'ai commencé, j'ai été transportée directement en Italie ! Comme ça, en un clin d'œil ! Je suis entrée directement dans l'histoire et je n'ai pas lâché ma lecture jusqu'au point final ! C'est doux, c'est bien écrit et j'ai vraiment eu l'impression d'être, en vrai, aux côtés des personnages.
C'est la première fois que je lis cet auteur mais pas la dernière !
Dès les premières pages, le lecteur est embarqué en Italie au côté de Gaspar. Gaspar qui a envie de "faire le vide" par rapport à son métier d'artiste et se défouler en jouant aux échecs. Il a du mal à répondre à son attachée de presse Amandine qui le contacte sans cesse. Installé à la terrasse du café, il attend les personnes qui veulent bien jouer avec lui. Un matin, Marya, aussi belle que secrète, débarque à sa table et joue avec lui. Ils vont de suite fusionner dans tous les sens du terme, amour, désir, tout y est et c'est également sans compter sur la présence de la statue de Giordano Bruno (Giordano Bruno - de son vrai nom Filippo Bruno, né en janvier 1548 à Nola et mort le 17 février 1600 à Rome, est un frère dominicain et philosophe napolitain). La statue de Giordano Bruno va jouer un rôle dans leur histoire dans l'Histoire mais pas que... Je ne vous en dévoile pas plus... Un ouvrage à lire.
http://binchy.canalblog.com/archives/2022/12/09/39739683.html
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